Les valeurs suivies à la clôture de la Bourse de Paris
PARIS (Reuters) - Les valeurs du jour vendredi à la Bourse de Paris, qui a cédé 1,12% à 4.491,4 points, au lendemain de la décision de la Banque centrale européenne de ne pas modifier son programme d'achats d'actifs. La situation géopolitique, liée au nouvel essai nucléaire nord-coréen, a également contribué à la nervosité des marchés. Sur la semaine, l'indice phare parisien a perdu 1,12%.
* Les valeurs liées à L'IMMOBILIER ont pesé sur la tendance à Paris comme ailleurs en Europe (-2,74% pour l'indice sectoriel STOXX européen).
* KLÉPIERRE a perdu 3,56%, plus forte baisse du CAC 40, tandis que GECINA (-3,44%) a accusé le 2e recul le plus marqué du SBF 120. UNIBAIL RODAMCO a cédé 2,74%.
* Les valeurs FINANCIÈRES font parties des rares à finir positives et les bancaires ont même signé la meilleure performance européenne (+0,3%) pour l'indice STOXX). Le secteur, qui souffre d'un environnement de taux ultra-bas, est soulagé de voir que la BCE n'est pas allée plus loin dans l'assouplissement monétaire.
* SOCIÉTÉ GÉNÉRALE a gagné 0,83%, CRÉDIT AGRICOLE 0,06% et BNP PARIBAS 0,22%. Hors CAC 40, NATIXIS a progressé de 0,34%. L'assureur AXA a avancé de 1,07%, en tête des hausses du CAC 40.
* DANONE a reculé de 2,45%. Deutsche Bank est passé à la vente sur le titre en estimant que le groupe a payé trop cher l'acquisition du spécialiste de l'alimentation biologique Whitewave.
* RUBIS a fait un bond de 7,66%, en tête des hausses du SBF 120, après avoir atteint un résultat net part du groupe record de 104 millions (+10% à périmètre constant) au premier semestre.
* AIR FRANCE-KLM (+3,15%) s'est placé juste derrière à la faveur du lancement d'un nouveau projet stratégique, "Trust Together", censé rétablir le dialogue social et permettre au groupe de compagnies aériennes de prendre un nouveau départ après des mois de conflit entre la direction et les salariés d'Air France.
* GROUPE GORGE a abandonné 2,41%, parmi les baisses de l'indice CAC Mid & Small, sa division d'impression 3D ayant nettement accentué sa perte opérationnelle au premier semestre.
(Dominique Rodriguez et Laetitia Volga, édité par Jean-Michel Bélot)