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Les Bourses européennes reculent encore à mi-séance

Les Bourses européennes reculent encore à mi-séance, les marchés restant préoccupés par la tension dans la partie orientale de l'Ukraine et les risques d'une escalade militaire impliquant la Russie. À Paris, le CAC 40 abandonnait 0,61% à 10h30 GMT, le Dax reculait de 0,66% et le FTSE cédait 0,44%. /Photo prise le 14 avril 2014/REUTERS/Remote

LONDRES/PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes reculent encore à mi-séance et Wall Street est attendue dans le rouge, les marchés restant préoccupés par la tension dans la partie orientale de l'Ukraine et les risques d'une escalade militaire impliquant la Russie.

À Paris, le CAC 40 abandonne 0,61% à 4.339,29 points à 10h30 GMT. À Francfort, le Dax recule de 0,66% et, à Londres, le FTSE cède 0,44%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 abandonne 0,64% et le FTSEurofirst 300 0,42%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en recul de 0,2% à 0,3%.

L'ultimatum fixé par Kiev aux séparatistes pro-russes de Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine, a expiré sans que les rebelles aient déposé les armes, ce qui ouvre en théorie la voie à une opération de sécurité de grande envergure évoquée dimanche par le président par intérim Olexander Tourtchinov.

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Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne doivent se réunir dans la journée à Luxembourg pour débattre de l'éventualité de nouvelles sanctions contre Moscou.

"Les préoccupations géopolitiques mettent les actions sous pression. Les marchés redoutent une escalade de la tension qui se traduirait par de nouvelles sanctions économiques contre la Russie avec des répercussions négatives en Europe", résume Christian Stocker, stratège actions d'UniCredit.

Ce contexte alimente la baisse des marchés actions partout dans le monde: à Tokyo, l'indice Nikkei a fini la journée sur un plus bas de six mois et l'indice MSCI mondial cède 0,4%. La Bourse de Moscou, elle, recule de 2,3% tandis que le rouble se déprécie d'environ 1%.

Les marchés actions européens sont également animés par un mouvement de rotation sectorielle, qui profite entre autres aux valeurs de la consommation courante, comme L'Oréal (+3,24%, plus forte hausse du CAC 40), au détriment de compartiments comme l'automobile (Renault cède par exemple 4,84%).

Parmi les baisses notables du jour figure aussi PSA Peugeot Citroën, qui perd plus de 4% après la présentation par Carlos Tavares, son nouveau président du directoire, de son plan stratégique à moyen terme, axé sur une simplification de la gamme et une discipline financière stricte.

Le titre avait rebondi de 65% depuis la mi-décembre.

La banque grecque NBG chute de 14%, le marché s'attendant désormais à une augmentation de capital.

Sur le marché des changes, le yen bénéficie de son statut de valeur refuge dans un contexte d'aversion au risque. L'euro, lui, recule légèrement face au dollar, autour de 1,3825 contre plus de 1,3880 en fin de semaine, après les déclarations de plusieurs responsables de la Banque centrale européenne (BCE), dont son président, Mario Draghi, sur la possibilité de mesures destinées à freiner son appréciation.

Le pétrole, soutenu en début de journée par les tensions géopolitiques, se replie à la mi-journée, le Brent revenant vers 107,30 dollars et le brut léger américain sous 104.

(Atul Prakash, avec Blaise Robinson et Raoul Sachs à Paris,; Marc Angrand pour le service français, édité par Véronique Tison)