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Le patron de l'Eurogroupe veut plus de fermeté envers la France

PARIS/BERLIN (Reuters) - Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, s'en est pris au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à qui il reproche sa mansuétude à l'égard de la France.

Dans une interview accordée au Figaro et à six autres quotidiens européens, dont le Süddeutsche Zeitung, publiée vendredi, le ministre néerlandais des Finances déplore que le président de la Commission ait justifié l'octroi de dérogations en matière de règles budgétaires "parce que c'est la France".

"La Commission devrait se soucier davantage de sa crédibilité", dit-il.

"Lorsque vous apprenez que son président dit que la perspective est différente dans le cas de la France - je ne suis pas sûr des mots - c'est bien sûr dommageable. Comment voulez-vous redynamiser l'union monétaire, après le vote britannique par exemple, si vous traitez ainsi les règles existantes? Personnellement, je trouve que c'est très inquiétant."

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Le président de l'Eurogroupe ajoute que les pays membres de la zone euro ont besoin d'un "arbitre objectif" qui fasse respecter les règles du Pacte de stabilité. "Une chose est sûre : si la Commission n'affiche de fermeté qu'avec les petits pays, l'effet sera dévastateur pour la confiance entre les capitales de l'euro", prévient-il.

Le Pacte de stabilité fixe notamment pour règle de ramener et de contenir le déficit public sous le seuil de 3% du PIB.

"Si la Commission ferme les yeux sur l'un, elle sera obligée de le faire pour d'autres et au bout du compte, c'est toute l'union monétaire qui sombre dans l'aveuglement", prévient Jeroen Dijsselbloem.

La Commission a décidé l'an dernier de ne pas ouvrir de procédure de déficit excessif contre la France, lui donnant plus de temps pour se mettre en conformité avec les règles communes.

(Henri-Pierre André et Michael Nienaber)