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Mylan rejette l'offre de Teva, mais n'exclut rien

Mylan, laboratoire américain basé depuis peu aux Pays-Bas, a rejeté l'offre de reprise, non sollicitée, de 40 milliards de dollars (36,9 milliards d'euros) du génériqueur israélien Teva Pharmaceuticals, estimant que cette dernière "sous-évaluait largement" l'entreprise. /Photo d'archives/REUTERS/Ronen Zvulun

(Reuters) - Mylan a annoncé lundi avoir rejeté l'offre de reprise, non sollicitée, de 40 milliards de dollars (36,9 milliards d'euros) du groupe israélien Teva Pharmaceuticals, mais le laboratoire américain basé depuis peu aux Pays-Bas n'a pas pour autant fermé la porte à la discussion.

"Notre conseil n'a nullement l'intention d'envisager des pourparlers visant à vendre l'entreprise à moins que le point de départ des discussions ne soit un prix nettement supérieur à 100 dollars par action", précise Mylan dans un communiqué.

Vers 16h25 GMT, l'action Mylan, qui s'était envolée de près de 9% la semaine dernière dans la foulée de l'annonce de l'offre de Teva, perdait 5,37% à 71,97 dollars.

Depuis le début de l'année, elle reste néanmoins en hausse de près de 28%.

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A la Bourse de Tel Aviv, le titre Teva a perdu 2,85%.

Mardi, Teva, numéro un mondial des médicaments génériques, a dit avoir proposé 82 dollars par action Mylan dans le cadre d'une offre en numéraire et en actions.

En réponse au rejet de son offre, Teva en a réaffirmé les termes.

"Même si nous sommes déçus que Mylan a formellement rejeté notre proposition, le conseil et la direction de Teva restent pleinement déterminés à finaliser le rapprochement entre Teva et Mylan", déclare Erez Vigodman, directeur général du groupe israélien, cité dans un communiqué.

Mais, aux yeux de Mylan, l'offre de Teva sous-évalue "largement" l'entreprise.

En outre, le groupe américain ajoute que la proposition de Teva l'exposerait à une "culture problématique et à une direction qui ne s'est pas distinguée par la création de valeur pour les actionnaires".

Dans une longue lettre envoyée à Teva, Rob Coury, président de Mylan, considère la culture de Teva comme étant "dysfonctionelle", ajoutant que les actions Teva étaient une monnaie d'échange inacceptable parce qu'elles avaient fait moins bien que le reste du secteur au cours des trois dernières années.

Il dit également que ses clients et partenaires ont exprimé des doutes au sujet de Teva, soulignant qu'ils n'étaient pas en faveur d'un rapprochement.

Mylan a également réaffirmé vouloir racheter Perrigo, dans le cadre d'une transaction de 31 milliards de dollars largement considérée comme une manoeuvre censée contrer Teva.

Vendredi dernier, le groupe a annoncé l'ouverture formelle de son offre d'achat sur Perrigo, trois jours après son rejet par sa cible.

L'action Perrigo cédait 1,19% à 190,60 dollars.

(Caroline Humer à New York et Ankur Banerjee à Bangalore, Benoît Van Overstraeten pour le service français)