Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 219,14
    +31,49 (+0,38 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 085,08
    +30,67 (+0,61 %)
     
  • Dow Jones

    39 512,84
    +125,08 (+0,32 %)
     
  • EUR/USD

    1,0772
    -0,0012 (-0,11 %)
     
  • Gold future

    2 366,90
    +26,60 (+1,14 %)
     
  • Bitcoin EUR

    56 390,70
    -1 899,08 (-3,26 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 258,12
    -99,89 (-7,36 %)
     
  • Pétrole WTI

    78,20
    -1,06 (-1,34 %)
     
  • DAX

    18 772,85
    +86,25 (+0,46 %)
     
  • FTSE 100

    8 433,76
    +52,41 (+0,63 %)
     
  • Nasdaq

    16 340,87
    -5,40 (-0,03 %)
     
  • S&P 500

    5 222,68
    +8,60 (+0,16 %)
     
  • Nikkei 225

    38 229,11
    +155,13 (+0,41 %)
     
  • HANG SENG

    18 963,68
    +425,87 (+2,30 %)
     
  • GBP/USD

    1,2525
    +0,0001 (+0,01 %)
     

Wall Street a terminé en baisse avec la rechute du pétrole

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Lewis Krauskopf

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé en baisse mardi, arrêtée dans son élan par une rechute des cours du pétrole à la suite de déclarations des ministres saoudien et iranien du Pétrole laissant peu d'espoir d'un accord entre pays producteurs.

L'indice Dow Jones a perdu 188,88 points, soit 1,14%, à 16.431,78 points. Le S&P-500, plus large, a cédé 24,23 points, soit 1,25%, à 1.921,27. Le Nasdaq Composite a abandonné son côté 67,02 points (-1,47%) à 4.503,58 points.

Après une bonne performance la semaine dernière, le S&P a pris encore 1,5% lundi et certains intervenants estiment qu'il est normal d'assister à quelques prises de profits. L'indice reste néanmoins en repli de 6% depuis le début de l'année.

PUBLICITÉ

"Les investisseurs ont vraiment peur d'être passés à côté de quelque chose, que le ralentissement mondial soit plus marqué qu'ils ne l'ont anticipé et que ce ralentissement puisse être la cause de la chute des cours du pétrole, et des matières premières en général", dit Tracie McMillion, responsable de l'allocation d'actifs chez Wells Fargo Private Bank.

Le ministre saoudien du Pétrole a dit s'attendre à ce que la plupart des grands pays producteurs acceptent la proposition récemment avancée d'un gel de la production aux niveaux de janvier, tout en ajoutant qu'une baisse de la production ne se produirait pas. Quant à son homologue iranien, il a jugé "risible" un gel coordonné de la production.

Ryad et Moscou ont proposé de geler la production à ses niveaux de janvier, qui étaient proches de leurs records, à condition toutefois que les autres producteurs suivent.

Sur le marché du pétrole, après voir réalisé des gains de plus de 5% lundi - qui ont contribué à la hausse de plus de 1% des marchés d'actions la veille - le baril de Brent perdait près de 4% à moins de 33,50 dollars et le brut léger américain retombait de 4,6% sous les 32 dollars.

LES BANCAIRES RETOMBENT AVEC LE BARIL

Des indicateurs américains mitigés, avec une dégradation de la confiance du consommateur en février, mais des reventes de logements à un pic de six mois en janvier, n'ont rien fait pour améliorer le sentiment de marché.

Les investisseurs suivront également avec intérêt les propos du vice-président de la Fed Stanley Fischer après la clôture (00h30 GMT) concernant l'évolution de la politique monétaire, à l'occasion du congrès spécialisé CERAWeek organisé à Houston.

La rechute du pétrole a pesé sur les valeurs liées à l'énergie, dont l'indice a perdu 3,22%, mais aussi sur les valeurs bancaires, qui ont encore reculé de 1,83% dans la crainte d'une vague de défauts de paiement dans le secteur de l'énergie liée à l'effondrement des cours.

Ces inquiétudes ont poussé JPMorgan à annoncer mardi son intention de provisionner un demi-milliard de dollars supplémentaires au premier trimestre pour couvrir d'éventuelles créances douteuses liées au secteur pétrolier et gazier. L'action a perdu 4,18% à 56,12 dollars.

Home Depot en revanche a pris 1,37%, le numéro un du bricolage ayant publié des résultats meilleurs qu'attendu grâce à l'amélioration du marché immobilier américain qui stimule la demande pour l'équipement de la maison.

La chaîne de grands magasins Macy's a également progressé, de 3,04%, grâce à une baisse plus faible que prévu de ses ventes trimestrielles à périmètre comparable.

Fitbit a décroché de 20,82%, le fabricant d'objets connectés portables anticipant un bénéfice en deçà du consensus.

Le fabricant de disques durs Western Digital a lâché 7,22%, le chinois Unisplendour ayant renoncé à entrer au capital craignant une décision défavorable de la Commission américaine des investissements étrangers (CFIUS).

Valeant Pharmaceuticals International de son côté a rebondi de 4,41%, après deux séances de forte baisse qui ont effacé six milliards de dollars de capitalisation boursière. Les investisseurs ont jugé la réaction du marché excessive, notamment après l'annonce par le groupe canadien lundi soir qu'il retraiterait ses résultats 2014 et 2015 au vu d'erreurs de comptabilisation de ventes de sa filiale Philidor.

Sur le marché des changes, les devises considérées comme des valeurs refuge, comme le yen et le franc suisse, ont profité du retour de l'aversion au risque au détriment du dollar. La livre sterling restait faible dans la crainte d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Autres valeurs refuge, les obligations du Trésor américain ont rebondi après les propos du ministre saoudien du Pétrole.

(Abhiram Nandakumar à Bengalore, Juliette Rouillon pour le service français)