Large feu vert du Sénat pour que la France rattrape son grand retard sur les énergies renouvelables
Le vote sur le projet de loi pour accélérer les énergies renouvelables (EnR), largement enrichi par les sénateurs, a été acquis au Sénat, à majorité de droite, par 320 voix "pour" et 5 "contre" (4 LR et un centriste) dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 novembre. Le groupe CRCE à majorité communiste s'est abstenu. En pleine crise énergétique, ce projet de loi a pour objectif de faire rattraper à la France son grand retard sur les énergies renouvelables. Il s'articule en grands volets: allègement des procédures administratives pour réduire le temps de déploiement des projets; accélération du développement de l'énergie solaire et de l'éolien en mer; amélioration de l'acceptabilité locale des projets.
Le projet de loi EnR est la première partie d'un triptyque complété par un projet de loi visant à faciliter la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires, présenté mercredi 2 novembre en Conseil des ministres. Puis, au second semestre 2023, par la prochaine loi de programmation sur l'énergie et le climat. "Nous n'avons pas le luxe d'attendre pour sortir des énergies fossiles. Les Français nous regardent", a souligné la ministre de la Transition énergétique. Deux points de blocage introduits en commission à l'initiative du rapporteur LR Didier Mandelli ont été levés dans l'hémicycle, au prix de longues tractations.
Le Sénat a renoncé à un droit de "veto" des maires sur l'implantation d'énergies renouvelables, au profit d'un dispositif plus global reposant sur le choix par les (...)
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