Publicité
Marchés français ouverture 3 h 7 min
  • Dow Jones

    38 675,68
    +449,98 (+1,18 %)
     
  • Nasdaq

    16 156,33
    +315,33 (+1,99 %)
     
  • Nikkei 225

    38 236,07
    -38,03 (-0,10 %)
     
  • EUR/USD

    1,0767
    0,0000 (-0,00 %)
     
  • HANG SENG

    18 481,15
    +5,23 (+0,03 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 338,13
    +647,66 (+1,10 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 329,04
    +52,06 (+4,08 %)
     
  • S&P 500

    5 127,79
    +63,59 (+1,26 %)
     

L'absentéisme, fléau du contrôle aérien

L'aéroport de Bordeaux-Mérignac, le 18 mars 2022.  - Credit:PHILIPPE LOPEZ / AFP
L'aéroport de Bordeaux-Mérignac, le 18 mars 2022. - Credit:PHILIPPE LOPEZ / AFP

Un « incident grave » survenu le 31 décembre 2022 à l'aéroport Bordeaux-Mérignac, alors qu'en approche un Airbus A320 d'EasyJet, avec 179 passagers à bord, avait failli percuter un avion de tourisme DR400 sur la piste prêt au décollage. On est passé pas loin d'un drame comparable à la collision de Tokyo le 2 janvier dernier au point que le BEA (Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile) a mené une enquête, rédigé un rapport et rendu le 5 avril dernier des recommandations qui mettent en cause les pratiques de la corporation des contrôleurs aériens.

Il s'avère, en effet, que le contrôleur en fonction avait « oublié » l'avion léger qu'il avait autorisé précédemment à s'aligner sur la piste. Toujours à la radio, il a autorisé l'A320 à atterrir. La perspicacité du pilote privé qui s'est signalé a permis d'éviter le drame. Les pilotes d'EasyJet ont dû remettre les gaz au dernier moment. Leur avion a survolé le DR400 à une hauteur de 54 mètres puis a poursuivi sa trajectoire de vol standard avant de revenir se poser sans encombre.

À LIRE AUSSI Boeing inquiété pour la qualité de construction du 787 et du 777

L'absentéisme, principale cause de l'incident

L'analyse de la séquence montre que la charge de travail excessive du contrôleur l'a amené à la faute. En creusant le mode de fonctionnement de la tour de Mérignac (et des autres centres de contrôle en France), le BEA « a mis en lumière que, le jour de l'incident grave, un nombre insuffisant [...] Lire la suite