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La Russie dit avoir déjoué une cyberattaque contre ses banques

MOSCOU (Reuters) - La Russie a annoncé vendredi avoir mis en échec un complot ourdi par des espions étrangers pour semer le chaos dans le système bancaire russe par des cyberattaques coordonnées et la diffusion de fausses informations sur l'état de ses banques sur les réseaux sociaux.

Le Renseignement intérieur russe (FSB) précise dans un communiqué que les serveurs qui devaient servir à lancer les cyberattaques sont situés aux Pays-Bas et qu'ils sont enregistrés auprès de BlazingFast, une société ukrainienne d'hébergement de sites internet.

Les attaques devaient débuter le 5 décembre et cibler des banques nationales et régionales dans plusieurs villes russes, ajoute le FSB.

"Il était prévu que la cyberattaque s'accompagne de l'envoi massif de SMS et de messages alarmistes sur les réseaux sociaux évoquant une crise du système bancaire russe, des faillites et des retraits de licence", lit-on dans le communiqué.

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"Le FSB prend les mesures nécessaires pour neutraliser les menaces contre la sécurité de l'économie et de l'information en Russie", ajoute le service de renseignement sans plus de précision, notamment sur la nationalité des espions étrangers mis en cause.

Le directeur de BlazingFast, Anton Onopritchouk, a déclaré à Reuters que la société basée à Kiev n'avait été contactée ni par le FSB, ni par aucun autre service de renseignements. Il a dit attendre d'en savoir davantage pour mener une enquête interne.

A la question de savoir si ses serveurs pourraient servir à lancer une cyberattaque, il a répondu: "Techniquement, c'est possible. Cela peut arriver à n'importe quelle société d'hébergement où on peut louer un serveur. A partir de là, on peut attaquer ce qu'on veut et dans 99% des cas, on ne s'en rend compte que quand cela a eu lieu."

La Russie est particulièrement vigilante aux cyberattaques depuis qu'elle a été accusée d'avoir été impliquée dans le piratage du système de messagerie électronique du Parti démocrate pendant la campagne présidentielle américaine.

Le vice-président américain, Joe Biden, avait à l'époque menacé le Kremlin d'une réponse "proportionnée".

Plusieurs cyberattaques ont depuis visé des institutions russes sans que l'on sache si elles étaient liées aux tensions entre Moscou et Washington.

(Christian Lowe avec Elena Fabrichnaya et Kira Zavialova à Moscou et Natalia Zinets à Kiev; Tangi Salaün pour le service français, édité par Danielle Rouquié)