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La précarité financière touche près de 3 millions de personnes

(Getty)
(Getty)

Dans son dernier rapport, l’Observatoire de l’inclusion bancaire estime que l’offre bancaire dédiée à ces personnes n’est pas suffisamment utilisée.

Entre les personnes en situation de fragilité financière et celles qui n’ont pas accès a système financier, on dénombre près de 3 millions de personnes. C’est ce que révèle le dernier rapport de l’Observatoire de l’inclusion bancaire (OIB). Dans le détail fin 2016, les banques ont déclaré un total de 2,4 millions de clients en situation de fragilité financière.

À ces personnes, la Banque de France en a ajouté 500 000 n’ayant pas accès au système financier. Soit un total de 2,9 millions en situation difficile. Un dispositif bancaire spécifique est en place depuis quelques années, à destination de ce public. Mais selon le rapport, seules environ 10% d’entre elles (250 000) en disposent. Le rapport préconise de l’améliorer, alors qui permet d’avoir des services bancaire de base à un tarif réduit.

Trois euros par mois

Cette offre spécifique est facturée trois euros par mois. À cela s’ajoute l’aide d’un organisme tiers indépendant. Des critères précis, définis par la loi, permettent de définir les clients éligibles à de telles aides. Parmi ceux-là, des irrégularités de fonctionnement de leur compte, des incidents de paiement réguliers, ou encore le montant des ressources au crédit du compte.

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Ce n’est pas la communication qui ferait défaut. Un “courrier de proposition est déclaré par les établissements financiers comme envoyé à tous les clients détectés”, selon le dirigeant de l’OIB, François Villeroy de Galhau.

Des frais importants

Le rapport pointe du doigt “des courriers insuffisamment explicites” ou “une absence de suivi “de certains établissements qui craignent “de lasser leurs clients”. La nouveauté du mécanisme est également une des pistes d’explication mise en avant par le rapport.

Cette offre, jugée “insuffisamment connue et promue” par François Villeroy de Galhau va devenir “une des priorités” de l’OIB, a-t-il ajouté. D’autant que ces personnes en fragilité financière peuvent faire face à des frais importants de la part de leurs banques. Selon le rapport, la moyenne des frais de commissions d’intervention, facturé par les banques lorsqu’elles autorisent un débit malgré le découvert non autorisé du client ,atteint 182 euros par an. Les frais liés aux rejets s’élèvent eux à 162 euros par an.