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LVMH compte heureusement sur la mode-maroquinerie

Le secteur de la mode et maroquinerie, dont Louis Vuitton, division phare du gorupe LVMH, a permis à l'entreprise d'afficher merrcredi une croissance organique seulement en léger repli marlgré la chute de ses ventes de cognac en Chine. /Photo d'archives/ REUTERS/Arnd Wiegmann

par Pascale Denis

PARIS (Reuters) - LVMH a fait état mercredi d'un léger tassement de sa croissance organique au premier trimestre, la nette accélération de sa division phare, la mode-maroquinerie, n'ayant pu compenser une moindre croissance des autres divisions et la baisse de ses ventes de cognac en Chine.

Le numéro un mondial du luxe, qui ouvre le bal des publications du secteur, a vu ses ventes progresser de 4% à 7,21 milliards d'euros, un chiffre légèrement supérieur aux 7,17 milliards du consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Hors variations de change, la croissance organique ressort à 6%, alors que les analystes s'attendaient en moyenne à 7%, et après une progression de 8% au dernier trimestre 2013.

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Surveillées à la loupe, les ventes du pôle mode et maroquinerie, qui loge Louis Vuitton, principal centre de profit du groupe, ont nettement accéléré avec une croissance organique de 9%, dépassant largement les attentes des anaystes qui s'étalaient entre 5% et 6%.

Louis Vuitton "réalise un excellent début d'année", se félicite le groupe dans un communiqué.

Le maroquinier, qui poursuit son repositionnement sur les sacs en cuir, devrait avoir profité, selon certains analystes, de hausses de prix passées en Europe et aux Etats-Unis, tout comme d'achats anticipés au Japon avant la hausse de la TVA intervenue à la fin février.

La division, qui bénéficie d'une base de comparaison extrêmement favorable (sa croissance avait été limitée à 3% il y a un an) profite aussi de la consolidation, pour la première fois, de Loro Piana, pépite italienne du luxe acquise par LVMH en juillet 2013 pour 2,0 milliards d'euros.

Cette performance a été contrebalancée par une baisse de 3% dans les vins et spiritueux (Moët & Chandon, Dom Perignon, Hennessy), deuxième division la plus rentable de LVMH, plombée par la chute de ses ventes de cognac en Chine, sous l'effet des mesures anti-corruption prises par Pékin et du ralentissement économique du pays.

Toutes les autres divisions du groupe ont elles aussi ralenti la cadence, à des degrés divers.

Dans les montres et la joaillerie (Tag Heuer, Hublot, Bulgari), la croissance se tasse légèrement (+5% après +6% au 4e trimestre 2014), tandis qu'elle décélère fortement dans les parfums et cosmétiques (Dior, Guerlain, Givenchy), avec une progression limitée à 5% après 10%.

La distribution sélective, qui rassemble les réseaux de boutiques détaxées DFS, la chaîne de parfumeries Sephora et le grand magasin du Bon Marché, ralentit quant à elle à 10% (après une hausse de 13%). La division souffre d'un comparatif élevé (+17% il y a un an), où DFS avait été dopé par l'ouverture de trois nouvelles concessions dans l'aéroport de Hong Kong.

(Edité par Matthieu Protard)