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La BoE relèverait ses taux au 1er trimestre 2016, après la Fed

Le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE), Mark Carney. La BoE relèvera probablement ses taux d'intérêt au début de l'année prochaine, sur les talons de la Réserve fédérale, selon une enquête Reuters qui confirme les divergences de trajectoire entre le Royaume-Uni et la zone euro. /Photo pris ele 6 août 2015/REUTERS/Anthony Devlin/pool

par Jonathan Cable

LONDRES (Reuters) - La Banque d'Angleterre (BoE) relèvera probablement ses taux d'intérêt au début de l'année prochaine, sur les talons de la Réserve fédérale, selon une enquête Reuters qui confirme les divergences de trajectoire entre le Royaume-Uni et la zone euro.

Aucun des 54 économistes interrogés cette semaine n'attend de changement jeudi à l'occasion de la réunion de septembre du comité de politique monétaire.

Alors qu'une quarantaine de banques centrales ont assoupli leur politique cette année, notamment la Banque centrale européenne, la BoE devrait amorcer un cycle de remontée des taux avant avril 2016 en relevant son taux de base de 25 points de base, à 0,75%, selon l'enquête.

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Vingt-trois des 28 économistes qui ont répondu à une question subsidiaire ont estimé que la banque centrale britannique avait raison de songer à durcir sa politique quand d'autres l'assouplissent.

"La Banque d'Angleterre doit faire ce qu'elle juge bon pour l'économie britannique, qui évolue dans des conditions différentes de celles de la zone euro", explique Stephen Lewis, chez ADM Investor Services. "En revanche, il serait plus risqué de relever les taux si la Réserve fédérale ne le faisait pas de son côté."

La hausse de taux attendue de la part de la Fed cette année sera la première en près de dix ans aux Etats-Unis, mais le consensus sur la date du resserrement n'a cessé d'évoluer, une majorité de grandes banques de Wall Street tablant désormais sur décembre et non plus sur septembre.

Les économistes ont en revanche la conviction qu'une fois enclenché, le cycle de hausse de taux sera progressif au Royaume-Uni comme aux Etats-Unis. Le taux directeur de la BoE est ainsi prévu à 1,25% à la fin 2016, 2,00% un an plus tard et 2,50% en 2018.

"NORMALISATION PROGRESSIVE"

Les anticipations de hausse des taux ont contribué au renforcement récent de la livre sterling, qui a été l'un des facteurs mis en avant pour expliquer mercredi la baisse inattendue, de 0,8%, de la production manufacturière britannique en juillet.

Pour autant, l'économie britannique continue de bénéficier d'une croissance solide qui, selon les économistes interrogés, devrait s'établir à 0,6% en moyenne par trimestre jusqu'à la mi-2016 puis décélérer légèrement à 0,5% aux troisième et quatrième trimestres 2016.

Le taux d'inflation augmenterait de son côté légèrement, mais sans atteindre l'objectif de 2% fixé par la BoE pour 2017.

Fin août, le gouverneur de la BoE, Mark Carney, avait déclaré que la reprise économique poserait "vers le tournant de cette année" la question de lancer le processus d'une "normalisation graduelle" de la politique monétaire.

Avec l'inflation qui reste faible, les hausses de salaires dépasseront confortablement l'augmentation du coût de la vie jusqu'à la fin de l'horizon projeté, montre l'enquête. La croissance des salaires est l'un des éléments clés surveillés par Mark Carney dans son analyse de la politique monétaire.

(enquête de Khushboo Mittal et Aaradhana Ramesh, Véronique Tison pour le service français)