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Léger repli en clôture pour les Bourses européennes

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont fini en repli mardi pour la plupart, éprouvant comme Wall Street le besoin de consolider après leur mouvement haussier qui a effacé les pertes occasionnées par le vote britannique du 23 juin en faveur d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne.

Le recul des cours du pétrole et une nette dégradation du sentiment des investisseurs allemands au mois de juillet ont aussi pesé sur la tendance qui est restée animée par les résultats trimestriels.

L'indice de l'institut ZEW sur le sentiment des investisseurs allemands est tombé en juillet à -6,8 contre 19,2 le mois précédent et 9,0 attendu par les économistes interrogés par Reuters, soulignant les inquiétudes sur les conséquences potentielles du Brexit.

À Paris, le CAC 40 a cédé 27,61 points, soit 0,63%, à 4.330,13 points, terminant bien au-dessus de son plus bas de la séance à 4.304. Le Dax a abandonné 0,81% à Francfort, repassant sous le seuil psychologique des 10.000 points, alors qu'à Londres le FTSE a fini sur un léger gain de 0,03%, soutenu par la dépréciation de la livre depuis le référendum du 23 juin.

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L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a reculé de 0,44% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,61%.

A Wall Street, le Dow Jones abandonnait autour de 0,1% et le S&P-500 0,3% au moment de la clôture européenne.

En Europe, l'indice des ressources de base a cédé 2,43%, la plus mauvaise performance des indices sectoriels, sous le coup du recul des prix des métaux industriels. ArcelorMittal (-3,79%), Glencore (-3,49%), Rio Tinto (-3,47%), et BHP Billiton (-2,90%) ont fini parmi les 10 plus fortes baisses du FTSEurofirst 300.

L'indice européen du secteur automobile a perdu quant à lui 1,23%, plombé par une chute de 3,39% de Fiat Chrysler qui a dit faire l'objet d'une enquête aux Etats-Unis au sujet d'une manipulation présumées de ses chiffres de ventes dans le pays.

Volkswagen, objet d'une nouvelle enquête aux Etats-Unis sur ses moteurs diesel, a cédé 0,68% son côté.

Le secteur a subi aussi le contrecoup de l'annonce par la Commission européenne d'une amende record de 2,93 milliards d'euros infligée à Daimler, Volvo/Renault, DAF Trucks et Iveco pour entente illicite.

Les publications de résultats ont continué d'animer la cote. L'équipementier télécoms suédois Ericsson a chuté de 5,59%, la plus forte baisse du FTSEurofirst, après avoir annoncé des ventes et des résultats inférieurs aux attentes.

Le groupe papetier suédois SCA (-5,43%) et le chimiste néerlandais AkzoNobel (-4,33%) ont également été sanctionnés après leurs publications alors que ceux d'Assa Abloy, de Telenor et de Kone ont été salués, permettant à ces trois valeurs nordiques de finir en tête des hausses du FTSEurofirst avec des gains de plus de 4%.

Parmi les valeurs de second rang, l'allemand Zalando, numéro un européen de la mode en ligne, a bondi de 21,75% après avoir relevé sa prévision de marge annuelle au vu de solides résultats du deuxième trimestre.

A Paris, l'éditeur de jeux vidéo Ubisoft a pris 4,53% alors que Vivendi détient 22% de son capital selon un dernier décompte.

Sur le marché des changes, l'indice qui mesure l'évolution du dollar face à un panier de devises a atteint un pic de quatre mois en réaction à une hausse de 4,8%, plus forte que prévu, des mises au chantier en juin aux Etats-Unis qui vient confirmer la vigueur de l'économie américaine.

Le billet vert a touché des plus hauts de trois semaines face à l'euro et au yen et se traitait en fin de journée à 1,1014 et 106,10 respectivement.

Le pétrole a poursuivi son reflux, une hausse des stocks de brut et de produits raffinés faisant craindre que l'engorgement du marché ne s'aggrave. L'échéance de septembre sur le Brent de mer du Nord cédait autour de 0,1% à 46,92 dollars au moment de la clôture des Bourses européennes.

(Marc Joanny et Véronique Tison pour le service français)