Yahoo Finance Dans l’Allier, la première mine française de lithium pourrait ouvrir en 2028
« Vous voyez les paillettes qui brillent au soleil ? C'est du mica et, à l'intérieur, il y a du lithium », explique la géologue Alyson Bargain, en pointant du doigt un large bloc de granit. Dans cette carrière paisible entourée d'une forêt, un seul camion extrait pour le moment du kaolin, un minerai utilisé pour la fabrication de la porcelaine. Difficile d'imaginer que, d'ici à quelques années, ce trou d'à peine 600 mètres de largeur sur 300 mètres de longueur pourrait héberger l'une des premières mines européennes de lithium, l'une des matières premières nécessaires à la fabrication des batteries de voitures électriques.
À quoi ressemblerait le site ? « Ça ne changera pas grand-chose puisque ce ne sera pas une mine à ciel ouvert, tout sera en sous-sol », veut rassurer Alyson Bargain, qui travaille pour la société Imerys, propriétaire de la carrière située à Échassières, dans l'Allier. Si le projet arrive à son terme, la mine devrait ouvrir dans quatre ans, en 2028. L'objectif est d'extraire 34 000 tonnes d'hydroxyde de lithium par an, ce qui permettrait d'équiper 700 000 véhicules électriques. À la clé, 1 000 emplois directs et indirects pourraient être créés.
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« C'est vraiment une chance d'avoir ce gisement sous nos pieds », s'enthousiasme Alan Parte, responsable des projets lithium chez Imerys. Après plusieurs mois à tester la roche en prélevant des « carottes » de granit, les équipes estiment que la roche [...] Lire la suite
