Léna Situations alerte sur le harcèlement scolaire dans « Envoyé Spécial » : « Mobilisons-nous tous »
L’influenceuse a été invitée à prendre la parole dans le nouveau numéro d’« Envoyé spécial » sur France 2, aux côtés d’autres célébrités, comme Nicky Doll et Bilal Hassani.
HARCÈLEMENT - « C’est très difficile de trouver les bons mots parce que c’est hyper-intérieur. » Ces mots, ce sont ceux de Léna Situations qui, dans une courte vidéo de 30 secondes tournée avec son smartphone, s’est exprimée sur le harcèlement scolaire, sujet du nouveau numéro d’Envoyé spécial, diffusé sur France 2, ce jeudi 5 octobre.
L’influenceuse trouve que c’est « ce qui isole le plus aujourd’hui les enfants ». « Et aujourd’hui avec les réseaux sociaux, continue-t-elle, c’est quelque chose qui peut continuer une fois que l’école est terminée. »
Léna Situations conclut : « J’aimerais m’adresser à toutes ces personnes, ces jeunes. […] Sachez que vous n’êtes pas tout seuls. Il faut en parler. Ce n’est pas la honte de demander de l’aide. Au contraire, c’est très brave. Et on vous envoie beaucoup d’amour. Mobilisons-nous tous. »
Son témoignage doit être diffusé dans le numéro d’Envoyé spécial, de ce jeudi 5 octobre, sur France 2 à partir de 21 heures.
Léna Situations et d’autres prennent la parole
Comme Léna Situations, plusieurs autres célébrités françaises appellent dans l’émission à une prise de conscience collective pour mettre un terme au harcèlement scolaire. C’est le cas de la star du drag Nicky Doll, qui souligne que les « blagues un peu faciles à ne jamais trop prendre au sérieux » créent des traumatismes et des insécurités à vie. Ou de Bilal Hassani : « Extérioriser, c’est l’une des premières étapes, et des plus importantes. »
Le chanteur Claudio Capéo veut porter « un petit geste d’amour, un geste de sympathie qui porte les gens », quand le youtubeur HugoDécrypte s’adresse aux victimes pour les inviter à appeler le 3018.
Au mois de septembre, Gabriel Attal, ministre de l’Éducation, et la Première ministre Élisabeth Borne ont dévoilé les contours d’un plan contre le harcèlement à l’école, parmi lesquels des sanctions, comme la confiscation des téléphones des harceleurs ou la mise en place de cours d’empathie, comme au Danemark. En France, un enfant sur dix est victime de harcèlement au cours de sa scolarité.
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