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Législatives 2024 : la macronie à la recherche d’une nouvelle majorité face au péril RN

Arthur N. ORCHARD/Hans Lucas/AFP

Au lendemain du premier tour des législatives, la France plonge dans l’inconnu. Marine Le Pen et Jordan Bardella n’ont jamais été si proches du pouvoir. Tandis qu’à l’Elysée les scénarios les plus fous circulent pour trouver une nouvelle majorité.

« Emmanuel, c’est notre Mishima, le plus célèbre de tous les Hara-Kiris ! » Pour « comprendre l’incompréhensible », ce proche du président est allé chercher loin, jusqu’au Japon, l’histoire folle de cet écrivain qui s’était éventré comme on s’offre en sacrifice : « Un suicide politique au sommet de l’Etat. » Et d’ajouter : « Sans doute a-t-il voulu une fin honorable plutôt qu’une horreur sans fin. Au fond, Macron s’est sacrifié. » A la différence de l’éventré japonais, le chef de l’Etat, lui, grâce aux institutions de la Ve République, pourrait renaître à la vie politique en se présentant comme le protecteur des Français face à l’extrême droite dont il aura précipité l’inéluctable arrivée au pouvoir pour… mieux nous en débarrasser !

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Ce scénario abracadabrantesque permet de rêver alors que la réalité, elle, a tourné cauchemar : le lepénisme a été propulsé jusqu’aux portes du pouvoir, avec un pied dedans, par celui-là même qui s’était engagé à en préserver les Français. Et voilà qu’il se retrouve à terre, exsangue, apparemment délégitimé, réduit à des expédients. Tous ceux qui avaient servi Emmanuel Macron se sont empressés de l’abandonner. C’est la sarabande des « ex ».

Le NFP devient un « concurrent respectable »

L’ex-Premier ministre Edouard Philippe, autrefois élevé de la mairie du Havre à l’Hôtel de Matignon, a porté le premier coup de poignard : « Le président a tué la majorité. » Et puis, l’ex « petit frère » Gabriel Attal s’est lui aussi détourné, à l’instar de cet autre futur ex, Gérald Darmanin, qui l’a planté là, ainsi que la Place Beauvau, pour son fief de Tourcoing. Sans oublier Bruno Le Maire, l’ex grand argentier de Bercy, qui accable les « conseillers cloportes » de l’Elysée. Et l’on ne parle pas de tous ces ex-membres du gouvernement et ex-députés envoyés au casse-pipe électoral qui remâchent leur amertume d’avoir été ainsi « livré au feu d[...]

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