Yahoo Finance Législatives 2024 : qui est Louis Piquet, l’unique candidat d’extrême droite qualifié pour le second tour à Paris ?
Louis Piquet est l’unique candidat de l’union des droites à s’être qualifié pour le second tour des élections législatives à Paris. Voici cinq choses à savoir sur ce candidat qui espère succéder à Benjamin Haddad (Renaissance), député sortant, dans la circonscription du XVIe arrondissement de Paris.
La vague bleu marine a presque fait sauter toutes les digues sur la carte électorale française. Avec un peu plus de neuf millions de voix, le Rassemblement national fait la course en tête de ce premier tour des élections législatives. A Paris, le parti de Jordan Bardella, fait une percée significative dans le très chic XVIe arrondissement grâce à Louis Piquet. Issu de l’alliance avec les Républicains d’Éric Ciotti, il recueille 17,56 % des voix derrière Benjamin Haddad largement en tête avec 47,71 % et Patrick Dray (LR canal historique) qui totalise 17,70 % des suffrages. Qui est ce candidat de 53 ans qui refuse pour l’instant de se désister ?
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Ancien militant de Reconquête !
Louis Piquet a rejoint le parti fondé par Éric Zemmour dès le 6 décembre 2022, au lendemain du premier discours de l’ancien journaliste du Figaro à Villepinte (Seine-Saint-Denis). C’est un des tout premiers à avoir rejoint l’aventure du parti d’extrême droite. A ce titre, il devient délégué du parti dans le 16e arrondissement de la capitale.
Il quitte le parti en catastrophe dans la dernière semaine de dépôt des candidatures en vue des législatives 2024 dans le sillage de Marion Maréchal, exclue pour s’être exprimée en faveur d’une union avec le Rassemblement national.
Electeur de François Fillon en 2017
Louis Piquet dit auprès de Challenges être « un enfant du Trocadéro », faisant référence à la manifestation organisée par François Fillon en mars 2017 à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle en pleine « affaire Penelope ». Pour Louis Piquet, le candidat des Républicains a été empêché d’accéder à l’Elysée à cause de « l’Etat profond ».
Cette expression, remise au goût du jour par Donald Trump lors de candidature en 2016, est très populaire dans les milieux complotistes américains. Pour le candidat à la députation, François Fillon a été la victime d’une instrumentalisation de cet « Etat pr[...]
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