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Législatives 2024 : barrage contre l’extrémisme

AFP / FRANCOIS LO PRESTI

EDITORIAL - Tout extrémisme est dangereux, ainsi, nul n’est tenu de choisir entre le RN ou LFI. Mais il existe suffisamment de raisons de faire barrage à l’extrême droite qui est aux portes du pouvoir. Rien n’empêche un électeur macroniste ou républicain de donner sa voix au candidat de gauche en lice sous la bannière du NFP.

Le trait marquant, quoique attendu, de ce premier tour des élections législatives est évidemment la forte poussée du Rassemblement national. N’en tirons pas de trop apocalyptiques conclusions, qui feraient d’un tiers de nos compatriotes, bien injustement, des fascistes ou des nazis. Ces raccourcis anachroniques et caricaturaux ont fait beaucoup de tort au camp des progressistes : les électeurs du RN furent d’autant plus renforcés dans leur choix qu’ils se sentaient à la fois incompris et méprisés par ces nantis qui leur font perpétuellement des leçons de morale, lesquelles tombent souvent à côté.

Lire aussiSondage législatives 2024 : la majorité absolue du RN s’éloigne grâce au barrage républicain

Non, Marine Le Pen n’est pas son père, ni le RN d’aujourd’hui l’équivalent du groupusculaire Front national fondé, il y a un demi-siècle, par d’anciens Waffen-SS, d’anciens militants de l’OAS et autres nostalgiques de Pétain ou de l’Algérie française. Et non encore, ce n’est pas être raciste que de vouloir limiter l’immigration et préserver une certaine identité culturelle qui fait de la France ce qu’elle est, avec ses valeurs et ses traditions.

Nul n’est tenu de choisir entre la peste et le choléra

Ce qui a le plus servi Jordan Bardella, et dont on a pourtant peu parlé durant la campagne, c’est ce que les sociologues appellent l’« insécurité culturelle », à savoir le fait de ne plus se sentir « chez soi » dans son propre pays, spécialement quand on vit ou circule dans des quartiers où la population d’origine étrangère tend à devenir majoritaire. Xénophobie ? Racisme ? Parfois. Mais ce serait faire le jeu des racistes que de prétendre que c’est toujours le cas.

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Nous voilà à la veille du second tour. Il est trop tard pour convaincre les 33 % d’électeurs qui ont voté pour le RN et qui le referont, d’évidence, dimanche prochain. Mais les autres, notamment ceux qui n’auront le choix qu’entre le RN et le Nouveau Front populaire ? Que leur dire pour les dissuader de préférer l’extrêm[...]

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