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Législatives 2024: à Aix-en-Provence, une irréductible macroniste au défi d’une triangulaire et du RN

Alain ROBERT/SIPA

Le dépôt des candidats est arrivé à son terme ce mardi, à 18 heures. Au total, plus de 210 candidats qualifiés pour le second tour des législatives se sont désistés pour tenter de faire barrage au RN. Mais pas dans la 14e circonscription d’Aix-en-Provence. La députée sortante Renaissance, arrivée en 3e position, se maintient coûte que coûte et assure avoir le soutien de Gabriel Attal.

Se maintenir par ego, par calcul politique… ou les deux. A Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, la 14e circonscription illustre à merveille la difficulté des désistements pour barrer la route à l’extrême droite. Dimanche soir, le RN est arrivé en tête de peu (31,65 %) dans cette paisible circonscription qui englobe le nord de la ville la plus bourgeoise du territoire et une dizaine de communes cossues. Sur le podium, en 2e position, le socialiste Jean-David Ciot (29,48 %). Juste derrière, la députée Renaissance sortante, Anne-Laurence Petel (28,91 %), qui a annoncé quasi immédiatement son maintien. Elle assure avoir « l’accord de Gabriel Attal et de mon parti », malgré les consignes de désistement données par le Premier ministre dimanche soir.

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« Je vous concède que c’est risqué mais ça se tente. Et je suis soutenue pour cela », insistait alors la candidate, soulignant le très faible nombre de voix entre le candidat de gauche et elle (389) et que « 1 électeur sur 4 seulement se reportera sur NFP en cas de duel avec le RN. Toute la semaine j’ai entendu 'on votera RN si c’est un duel'. Même d’anciens sympathisants socialistes étaient paumés en cas de duel ».

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Alors que la pression montait lundi 1er juillet, les candidats Ensemble placés en 3e position se désistaient pourtant les uns après les autres à Marseille comme à Aix : certains en donnant des consignes claires de vote et en assurant le NFP de leur aide, comme Sabrina Agresti-Roubache, ministre de la Ville, dans la 1re circonscription de Marseille, d’autres avec réticence et en pestant contre le candidat de gauche, comme Mohamed Laqhila (Modem), candidat de la 11e circonscription d’Aix (sud de la ville), qui avait un temps espéré que le socialiste Marc Pena, en 2e position, accepterait de lui laisser la place en se désistant à son profit ! Mais Anne-Laurence Petel, elle, a tenu bon, sûre de pouvoir rassembler les voix de la droite et de la gau[...]

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