Comment Klaxoon révolutionne le travail en équipe et à distance
Las des réunions interminables où personne ne s'écoute, Matthieu Beucher, jeune ingénieur de l'Enssat, rêvait de casser les vieilles méthodes de travail : "Chez Daimler, en Allemagne, j'ai été frappé de voir qu'il y avait une addition de talents mais que le collectif ne fonctionnait pas." Attiré par les projets collaboratifs, le jeune homme lance Regards en 2009 avec 4.000 euros de fonds propres. Aujourd'hui, rebaptisée Klaxoon, l'entreprise est rentable et emploie 260 personnes en France et à l'étranger. Une centaine d'embauches supplémentaires sont programmées en 2021.
Classée parmi les 40 start-up françaises les plus prometteuses, la société vend une collection d'outils à 12,90 euros par poste informatique et par mois. Son dernier produit, Board, lancé en fin d'année et facturé 9,90 euros, crée un espace de travail et de réunions virtuel, utilisable à distance, interactif et dynamique.
Des outils intégrés dans Teams
Chacun peut y poser des questions ou marquer ses idées sous forme de notes, de schémas ou de photos. Les participations sont ensuite organisées par thèmes et des sondages lancés pour la prise de décision. Board propose aussi une vidéoconférence et peut intégrer les applications existantes comme Zoom ou Teams. "Les visio sont minutées, comme ça, personne ne s'éternise."
Présenté cette année au Consumer Electronics Show (CES), Board a été boosté par la crise sanitaire et la généralisation du télétravail. "Aujourd'hui, plus de 5.000 organisations nous utilisent dan...