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Kering fait mieux qu'attendu, Gucci brille mais BV décline

par Pascale Denis

PARIS (Reuters) - Kering a fait mieux qu'attendu au premier semestre malgré un environnement difficile pour le luxe, porté par les brillantes performances de Gucci et Saint Laurent ainsi que par le redressement de Puma.

Très surveillé, Gucci, principal centre de profits de Kering, a vu sa croissance organique grimper de 7,4% au deuxième trimestre, alors que les analystes attendaient un chiffre compris entre 2% et 3%.

Cette performance est d'autant plus remarquable qu'elle intervient sur une base de comparaison très élevée de 5%.

Reprise en main début 2015 après deux ans de déclin par l'ancien dirigeant de Bottega Veneta, la griffe florentine a fait l'objet d'un profond renouvellement stylistique sous la houlette de son nouveau designer Alessandro Michele, qui commence à porter ses fruits.

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"Gucci a été porté par le succès continu des nouvelles collections de prêt-à-porter et de chaussures", s'est félicité Jean-Marc Duplaix, directeur financier de Kering, lors d'une conférence téléphonique avec la presse.

Les nouvelles collections comptent désormais pour 70% des ventes de la marque, dont les ventes ont décollé de 20% en Europe de l'Ouest au premier semestre, tandis que dans les pays émergents, la hausse a été de 2,1%.

Pressé de questions sur la capacité de la marque a maintenir la cadence, le management de Kering s'est dit "très confiant dans la poursuite d'une très solide croissance au cours des prochaines années".

La marge de la griffe s'est redressée de 80 points à 27,6%, favorisée en partie par des effets favorables de couverture de changes et elle devrait encore s'améliorer dans la deuxième partie de l'année.

NOUVELLE BAISSE DES MARGES ATTENDUE POUR BV

Alors que sa rentabilité était tombée à 26,5% en 2015, après un sommet à 32% en 2013, son PDG a récemment déclaré pouvoir la redresser jusqu'à retrouver les 30% à moyen terme.

Autre centre de l'attention des investisseurs, Bottega Veneta, deuxième marque du groupe, poursuit son déclin et décroche encore de 9% au deuxième trimestre.

Le maroquinier est pénalisé par une exposition massive à la clientèle asiatique, qui pèse pour près de 80% de ses ventes et dont les flux touristiques se sont taris en Europe.

Elle pâtit aussi d'un manque de diversification de son offre. "La marque s'est beaucoup développée sur des classiques. Elle est en train de diversifier son offre avec des modèles de sacs plus en phase avec la demande de la clientèle", a observé le directeur financier.

La marge de "BV", jadis la plus élevée du groupe, a chuté de 320 points de base à 25,4% et la baisse pourrait être du même ordre au deuxième semestre, a-t-il précisé.

De son côté, Yves Saint Laurent poursuit sa brillante trajectoire, avec une croissance organique de 22% et des hausses à deux chiffres dans toutes les régions du monde.

Grâce aussi aux performances de Puma qui a renoué avec le bénéfice opérationnel, le groupe Kering a dégagé un résultat opérationnel courant en hausse de 4,9% à 811 millions d'euros au premier semestre, un chiffre supérieur au consensus de 793 millions du consensus Inquiry Financial réalisé pour Reuters, pour une marge en hausse de 20 points de base à 14,2%.

Le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 5,7 milliards d'euros, supérieur aux 5,6 milliards attendus.

(Edité par Jean-Michel Bélot)