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Keir Starmer devrait être le prochain premier ministre Britannique

AFP / STEFAN ROUSSEAU

En Grande-Bretagne, le consensus économique n’est plus de défendre les valeurs libérales, constate The Economist, qui trouve malgré tout des choses intéressantes dans le programme du travailliste Keir Starmer, au point d'avoir choisi de lui apporter son soutien pour les élections du 4 juillet. Tout comme le Financial Times, autre titre de référence de la presse économique anglaise, proche des conservateurs.

On ne s’en rendrait pas compte avec une campagne de faible intensité, mais après 14 ans de règne conservateur, la Grande-Bretagne est au seuil d’une victoire travailliste si éclatante qu’elle pourrait battre des records.

Aucun parti ne souscrit pleinement aux idées chères à The Economist. Le consensus économique en Grande-Bretagne s’est éloigné des valeurs libérales : libre-échange, choix individuel et limitation de l’intervention de l’État. Mais les élections portent sur le meilleur choix possible et c’est clair. Si nous devions voter le 4 juillet, nous choisirions nous aussi le parti travailliste, car c’est lui qui a le plus de chances de s’attaquer au plus gros problème auquel la Grande-Bretagne est confrontée : un manque chronique et débilitant de croissance économique.

Considérons d’abord les alternatives. Nous pouvons en écarter certaines immédiatement. Le Parti national écossais veut démembrer la Grande-Bretagne, pas la diriger. Les Verts font passer la politique étudiante pour de la rigueur. Reform UK, le groupe de Nigel Farage, offre une vision fiévreuse et nativiste de la Grande-Bretagne qui accélérerait le déclin même qu’il prétend s’efforcer d’éviter.

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Difficile de défendre les « Lib Dem »

Qu’en est-il des libéraux-démocrates ? La logique qui nous a conduits à les soutenir en 2019 ne tient plus. Face aux Tories obsédés par le Brexit de Boris Johnson et au Labour de Jeremy Corbyn, un vide de charisme à gauche toute, ils étaient le seul choix possible. Aujourd’hui, les Lib Dems ont encore quelques bonnes politiques - permettre aux demandeurs d’asile de travailler, par exemple, ou une nouvelle taxe sur la valeur foncière - mais ils sont devenus plus sceptiques sur le commerce et encore plus nimbyish (NDLR : Not in my Backyard/pas dans mon environnement) sur l’aménagement du territoire. Les Lib Dems n’aspirent pas à être un parti de gouvernement crédible ; ils sont à peine crédibl[...]

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