Publicité
Marchés français ouverture 1 h 49 min
  • Dow Jones

    39 134,76
    +299,90 (+0,77 %)
     
  • Nasdaq

    17 721,59
    -140,64 (-0,79 %)
     
  • Nikkei 225

    38 630,06
    -2,96 (-0,01 %)
     
  • EUR/USD

    1,0722
    +0,0015 (+0,14 %)
     
  • HANG SENG

    18 021,56
    -313,76 (-1,71 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 206,63
    -718,57 (-1,18 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 354,04
    -28,63 (-2,07 %)
     
  • S&P 500

    5 473,17
    -13,86 (-0,25 %)
     

James Manyika : « Les objectifs de l’IA doivent s’adapter à nous, humains »

James Manyika, vice-président pour la recherche, la technologie et la société, au siège de Google, à Mountain View, en Californie, le 15 mai.  - Credit:Frederic Neema/LAIF-REA
James Manyika, vice-président pour la recherche, la technologie et la société, au siège de Google, à Mountain View, en Californie, le 15 mai. - Credit:Frederic Neema/LAIF-REA

Décrocher une heure dans l'emploi du temps ultra-serré de James Manyika, c'est comme prendre rendez-vous avec plusieurs personnes en même temps. Car le vice-président senior chargé de la recherche, de la technologie et de la société chez Google chapeaute les chantiers liés au quantique, à la fusion nucléaire et à une grande partie de l'intelligence artificielle. Celui qui est né il y a cinquante-huit ans au Zimbabwe réfléchit à l'impact de ces recherches sur la société. Capable d'éradiquer des tâches répétitives, de détecter certaines pathologies, comme de prévenir des catastrophes naturelles, l'IA s'annonce comme un ouragan qui va bouleverser le futur du travail et la géopolitique. Un sujet qui passionne celui qui a longtemps dirigé le McKinsey Global Institute. Cette technologie a aussi des allures de blessure narcissique pour l'homme. Comment ce dernier doit-il réagir quand sa création le dépasse sur un nombre croissant de tâches cognitives ? Membre de l'Aspen Institute, le titulaire d'un master en intelligence artificielle décroché à Oxford conseille également l'ONU sur le sujet.

Surtout, Google ne peut plus rester les bras croisés. Paradoxalement, ce sont en effet des chercheurs maison (ils ont depuis quitté l'entreprise) qui ont publié en 2017 un des articles fondateurs de l'IA générative, et pourtant, sans doute pour protéger son modèle économique, Google avait décidé de ne rien en faire à l'époque. Trop prudent, donc, face à cette technologie sujett [...] Lire la suite