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Iran, Russie, cryptoactifs… A rebours de la finance traditionnelle, la banque Delubac ose les risques

© Hydris Mokdahi/SP

Affaires avec des pays sensibles, cryptoactifs, retournement d’entreprises… La banque familiale Delubac, spécialisée dans les services complexes, a le goût du danger.

Certaines banques sont traditionnellement hostiles au risque. Inhibées par les autorités de contrôle, épuisées par des réglementations complexes, obéissant à de lourdes exigences de conformité et de reporting, elles fuient les opérations qui pourraient les mettre dans l’embarras. D’autres, au contraire, les recherchent. La discrète maison Delubac semble même en avoir fait sa spécialité. Au 10, rue Roquépine à Paris (VIIIe), dans un bel immeuble haussmannien au cœur du quartier des affaires, Delubac est devenue l’adresse que se murmurent les conseils financiers qui veulent traiter avec les pays « sensibles ».

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La petite banque, née en 1924 et dirigée par l’héritier de la famille majoritaire, Joël-Alexis Bialkiewicz, a notamment la particularité d’être présente en Iran, qui, depuis la reprise de l’embargo, est sous le coup de sanctions internationales. Joël-Alexis Bialkiewicz assume, et y voit même un acte de résistance. « En Iran, la population est moderne et piégée par un gouvernement extrémiste », lâche le jeune quadra, qui a développé ses relations persanes deux ans à peine après avoir repris les clés de la maison.

Delubac, expert des situations délicates

Mais traiter avec des entreprises européennes sur place tout en respectant les embargos internationaux et les sensibilités américaines est une affaire à haut risque. Les banques sont particulièrement visées : si elles utilisent le dollar, elles n’ont pas le droit de mener des opérations dans la République islamique – même pour leurs clients qui commercent dans les secteurs épargnés par les sanctions comme la pharmacie et la santé.

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« L’amende record de 9,2 milliards d’euros que les Etats-Unis ont infligée à BNP Paribas en 2014 les a durablement traumatisées », abonde Ardavan Amir-­Aslani, associé du cabinet Cohen Amir-Aslani. En France, seule la banque Wormser s’y est livrée, avant d’arrêter en 2018. En Allemagne, trois établissements[...]

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