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Iran-Israël : les scénarios d’une guerre ouverte en 2024

AFP PHOTO / HO /IRANIAN ARMY MEDIA OFFICE

« Crétinisation » du régime iranien, velléités guerrières de Netanyahou pour conserver le pouvoir, faiblesse américaine au Moyen-Orient… Selon les experts réunis lors d’un séminaire de la fondation Jean Jaurès, tous les ingrédients sont réunis pour une escalade durant les prochains mois entre Israël et l’Iran.

Une élection pour rien ? Un peu plus d’un mois après la mort du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère, la république islamique doit élire ce vendredi 28 juin son nouveau président. Les profils des candidats, quasiment tous conservateurs, ne laissent aucun doute : quel que soit le résultat, c’est bien le Guide suprême de la révolution, Ali Khamenei, qui restera l’homme fort du pouvoir. « Les candidats favoris, Mohammad Bagher Ghalibaf (président du Parlement) et Saïd Jalili, sont les deux faces d’une même pièce », expliquait Kasra Aarabi, directeur de la recherche sur les gardiens de la révolution iraniens au think tank United Against Nuclear Iran (UANI), lors d’un séminaire organisé par la fondation Jean Jaurès et l’Europe Israel Press Association (EIPA). « Les proches de Khamenei ont été très clairs : le prochain président ne sera que le chef de 300 000 bureaucrates. »

Cette élection, assure l’expert anglo-iranien, ne changera rien à une tendance de fond du régime de Téhéran, lancée en 2019 par Ali Khamenei : la montée en puissance d’une nouvelle élite politique, composée de jeunes faucons très idéologisés et inexpérimentés. « Depuis cinq ans, Khamenei veut « purifier » le régime, en donnant la priorité à l’engagement idéologique aveugle sur l’expérience et l’expertise, indique Kasra Aarabi. Ce processus élimine tous les profils qui ont fait leurs études à l’Ouest ou avaient de l’expérience diplomatique. Khamenei a effacé les dernières traces de méritocratie, donnant naissance à ce que moi et mes collègues appelons la « crétinisation » du régime. »

Une nouvelle génération politique qui flirte avec le fanatisme

Cette radicalisation idéologique, estime le chercheur, génère un risque croissant d’escalade militaire avec Israël ces prochains mois. « En termes de politique étrangère, cette nouvelle génération de zélotes de Khamenei est incapable de décrypter l’ordre international et de s’y adapter efficacement, estime-t-il. Elle a rendu l’I[...]

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