Influenceur, un métier en quête de légitimité
On les appelle des «Influenceurs» car, en montrant et mettant en valeur des marques, ils sont supposés, d’après le dictionnaire, «faire adopter un point de vue», en l’occurrence inciter à l’achat du produit. Véritables «hommes- et femmes-sandwichs» digitaux du XXe siècle, ils deviennent finalement, à mesure que le nombre de leurs «followers» augmente, de véritables médias, concurrençant ainsi le modèle initial qui a vu pendant plus d’un siècle des journalistes jouer seuls le rôle de découvreur, expert et prescripteur à travers les médias traditionnels. Le point de vue de certains influenceurs étant largement écouté et relayé, ils peuvent devenir de véritables «référents».
Cet engouement actuel du grand public et des marques pour les influenceurs est tel que leur activité est considérée comme un métier à part entière, visible et rémunérateur. On estime aujourd’hui à 150.000 le nombre d’influenceurs, qui totaliseraient chacun plus de 10.000 abonnés. Leur proximité apparente constitue le socle de leur popularité, comparativement aux médias traditionnels et à leur vision un brin élitiste. Ils sont désormais un canal de communication privilégié par les marques, et leur donnent la possibilité d’adopter un nouveau ton.
Certains d’entre eux se hissent à des niveaux très hauts, tel Squeezie, qui totalise plus de 21 millions de followers (dont 17,1 sur YouTube et 4,1 sur Twitch), chacune de ses vidéos représentant bien plus que l’audience des écrans publicitaires du sacro-saint JT de 20 (...)
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