Inflation : le prix des granulés de bois flambe
Stéphane Chicot "ne s'en sort pas trop mal" : il vient de trouver dix sacs de granulés de bois pour alimenter son poêle, chez un vendeur de Saint Bonnet-de-Mure, dans le Rhône. "J'ai appelé énormément de fournisseurs : soit personne n'a de stocks, soit ils n'approvisionnent que leurs clients... C'est une denrée rare", plaisante cet homme de 47 ans qui a équipé sa maison d'un poêle à granulés il y a plusieurs années, en complément du chauffage électrique.
Chez Bois Rosa, une entreprise distribuant bois de chauffage et granulés située à une vingtaine de kilomètres de Lyon, le ballet incessant de voitures, coffre ouvert pour collecter les précieux granulés combustibles, a poussé le gérant à limiter les ventes directes. "Quand les clients viennent de loin, on va jusqu'à 15 sacs", précise le patron, Stéphane Rosa, qui réalise "99% de (ses) ventes" auprès de particuliers. Son carnet de commandes est plein, avec trois mois de délai de livraison, contre deux à trois semaines d'habitude.
La tendance est générale, certains fournisseurs ne répondent plus au téléphone. Un message pré-enregistré demande "d’adresser une demande par écrit" via un formulaire accessible en ligne. L'Auvergne-Rhône-Alpes est pourtant la première région productrice de billes de bois en France, un mode de chauffage en plein essor. "C'est la panique engendrée par la guerre en Ukraine qui a fait peur sur toutes les énergies", explique Eric Vial, délégué général de Propellet, l'association nationale du chauffage au granulé (...)
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