Impôts : faut-il déclarer vos gains lors d'une brocante ?
50 000. C'est le nombre de brocantes, braderies et vide-greniers organisés chaque année en France. Un chiffre en augmentation depuis 10 ans. A tel point qu'un Français sur deux déclare avoir fréquenté une brocante en 2019 (1), et ce en dépit de la montée en puissance d'alternatives digitales telles que Vinted ou Leboncoin.
Une aubaine pour les vendeurs particuliers, qui peuvent profiter de ces événements ponctuels pour faire place nette dans leur grenier et dégager un supplément de revenus. Sous réserve, toutefois, de se plier à quelques restrictions.
Une fiscalité allégée
Pour commencer, en tant que particulier, vous ne pouvez vendre « exclusivement que des objets personnels et usagés », précise l'article L310-2 du code du commerce. Autrement dit, impossible de vendre des objets neufs, ou que vous auriez créés vous-même, sans être déclaré comme professionnel. La décision mérite toutefois réflexion, dans la mesure où les revenus générés par les professionnels lors d'une vente au déballage sont imposables.
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