Impôts : 5 pièges de la défiscalisation
1 – FIP-FCPI : attention aux frais élevés
Lorsqu’il s’agit de réduire l’impôt sur le revenu, les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) et fonds d’investissement de proximité (FIP) font partie des premiers choix, notamment dans les banques. Parce que le ticket d’entrée est abordable (1 000 ou 2 000 euros par exemple), et parce qu’ils permettent d’espérer une réduction d’impôt pouvant atteindre 25% des sommes investies, voire 38% dans le cas des FIP Corse et Outre-mer.
Les points faibles ? Ils sont nombreux. Tout d'abord, un coût potentiellement significatif avec frais d'entrée et autres frais récurrents : de gestion, de constitution, ou frais indirects. Pour éviter les abus, les frais annuels sont désormais limités à 3% à partir de 4 ans de détention et l'ensemble des frais et commissions ne peuvent plus dépasser 30% du versement initial. « Il existe de très bons gérants de FIP et FCPI mais, comme il ne s’agit pas de grosses enveloppes et à cause des contraintes règlementaires, les frais sont élevés », reconnaît Yves Gambart de Lignières, conseiller en gestion de patrimoine indépendant (CGPI). Attention à bien comparer les fonds disponibles. Les autres bémols sont inhérents au fonctionnement des FIP et FCPI : l’argent investi est indisponible pendant près d’une dizaine d’années, les délais de remboursement sont parfois allongés, le rendement financier reste hypothétique, et l'investisseur risque évidemment de perdre une partie de sa mise.
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