Publicité
La bourse ferme dans 7 h 52 min
  • CAC 40

    7 691,08
    +59,00 (+0,77 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 990,20
    +24,40 (+0,49 %)
     
  • Dow Jones

    39 308,00
    -23,90 (-0,06 %)
     
  • EUR/USD

    1,0798
    +0,0010 (+0,10 %)
     
  • Gold future

    2 369,40
    0,00 (0,00 %)
     
  • Bitcoin EUR

    54 209,07
    -2 220,61 (-3,94 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 226,07
    -35,12 (-2,79 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,17
    -0,71 (-0,85 %)
     
  • DAX

    18 467,09
    +92,56 (+0,50 %)
     
  • FTSE 100

    8 221,70
    +50,58 (+0,62 %)
     
  • Nasdaq

    18 188,30
    +159,54 (+0,88 %)
     
  • S&P 500

    5 537,02
    +28,01 (+0,51 %)
     
  • Nikkei 225

    40 913,65
    +332,89 (+0,82 %)
     
  • HANG SENG

    18 026,07
    +47,50 (+0,26 %)
     
  • GBP/USD

    1,2748
    +0,0002 (+0,02 %)
     

Immobilier : les Français ont perdu 25 mètres carrés en 3 ans et demi

Immobilier : en 3 ans et demi, les Français ont perdu 25 mètres carrés (Crédit : Getty Images) (Getty Images)

Avec la flambée des taux immobiliers, les Français n’ont d’autre choix que de rogner sur la surface de leur logement. Dans certaines villes, la perte de pouvoir d’achat immobilier est spectaculaire.

Le pouvoir d’achat immobilier des Français dégringole depuis la crise du Covid. Alors que vous étiez nombreux à vous sentir à l’étroit dans votre logement pendant les confinements successifs et aspirer à davantage d’espace, la crise actuelle du logement vient contrecarrer nos plans.

Selon une étude de Meilleurtaux relayée par Le Parisien, les Français ont perdu en moyenne 5 mètres carrés dans les 20 plus grandes villes de France en six mois. La chute atteint même 25 mètres carrés entre janvier 2020, juste avant la crise du coronavirus, et juin 2023. L’explosion des taux d’intérêt conjuguée à une baisse timide du prix des biens expliquent cette perte massive de pouvoir d’achat immobilier. En l’espace de trois ans seulement, les taux immobiliers ont bondi de 1 à plus de 3,5%.

À LIRE AUSSI >> Paris : une agence immobilière parle de "m² ressentis" pour vendre un studio

PUBLICITÉ

Évidemment, toutes les grandes villes ne sont pas logées à la même enseigne. "Les plus pénalisées, ce sont les villes de province qui étaient les moins chères avant le Covid, qui étaient assez abordables. C’est Le Mans, Angers, Le Havre, Saint-Etienne", énumère Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. Sur les six derniers mois, les habitants de Saint-Étienne ont été contraints de rogner sur 10m², soit la taille d’une chambre. Les Nîmois et les Manceaux ont eux perdu 7m² depuis le début de l’année avec un budget identique.

Au Mans, les habitants ont perdu 48 m² depuis 2020

Depuis trois ans et demi, la perte de pouvoir d’achat immobilier est encore plus spectaculaire : 46 m² en moins à Saint-Étienne, 47 m² à Angers et 38 m² au Havre. Au Mans, il a fallu faire l’impasse sur 48 m² à budget équivalent entre janvier 2020 et juin 2023. Soit l’équivalent d’une très belle pièce de vie ou d’un bel appartement. "Les habitants de toutes ces villes où le pouvoir d’achat immobilier s’est effondré peuvent regretter de ne pas avoir acheté en 2020, en 2022 ou même encore en début d’année", souligne Maël Bernier.

À LIRE AUSSI >> Canada : la méthode sournoise d'un propriétaire pour expulser sa locataire

Pour une fois, ce sont les habitants des villes où les prix étaient déjà très élevés avant janvier 2020 qui s’en sortent le mieux. À Paris, où les petites surfaces sont nombreuses, les propriétaires ont perdu 1 mètre carré sur les six derniers mois et 4 m² depuis janvier. De leur côté, Lyon et Bordeaux enregistrent une baisse de 11m² depuis trois ans et demi. C’est certes moins qu’au Mans, à Saint-Étienne ou au Havre mais au regard du prix du mètre carré dans ces villes, la pilule a autant de mal à passer.

VIDÉO - Immobilier : les gagnants et perdants de la crise du logement