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Canada : la méthode sournoise d'un propriétaire pour expulser sa locataire

Canada : il veut expulser sa locataire sous un prétexte bidon et perd son travail dans la foulée (Crédit : Getty Images) (Getty Images)

En voulant expulser sa locataire pour un motif jugé fallacieux par la justice, un propriétaire a en plus perdu son travail.

Au Canada, un propriétaire de plusieurs immeubles à Montréal ne lésine pas sur les moyens pour essayer de récupérer un des logements qu’il loue. La raison de cet empressement ? Augmenter le loyer, en-deçà du prix du marché. Après avoir proposé de l’argent à sa locataire en 2021 pour qu’elle quitte les lieux (démarche restée sans succès), l’homme a cette fois prétexté un divorce pour pouvoir expulser sa locataire. Un motif valable pour reprendre son bien et l’occuper à titre personnel. Sauf que la justice a rejeté sa demande, rapporte Le Journal de Montréal.

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"Le Tribunal estime que ce que recherche avant tout le propriétaire, c’est l’éviction de la locataire de son logement, car de toute évidence le loyer payé par cette dernière, soit de 900$, est bien en deçà du loyer payé par les autres locataires de l’immeuble", a tranché le tribunal dans un jugement rendu en mai dernier.

Un propriétaire coutumier du fait

Pour la justice, "aucune preuve objective ou concrète" ne vient justifier la preuve du divorce. Surtout que le propriétaire a admis toujours vivre au domicile familial avec son conjoint et leur fils. Le propriétaire indélicat avait déjà utilisé ce subterfuge cinq ans plus tôt pour expulser d’autres locataires de l’immeuble. Il en avait profité pour plus que doubler le prix du loyer à l’époque : de 745 à 1695 dollars canadiens. Pour sa défense, la locataire actuelle affirme que son logement de taille modeste ne conviendrait à son proprio. "Il habite actuellement dans une maison de ville prestigieuse située dans le même arrondissement et ayant été l’objet de photographies publiées dans un magazine d’architecture", n'a pas manqué de rappeler la locataire à la Cour.

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Débouté par la justice, l’homme a eu une autre mauvaise surprise. Président d’un organisme qui fournit un accès à des locaux abordables à des groupes communautaires, il a été invité à démissionner suite à la médiatisation de cette affaire, révèle TVA Nouvelles. "Dans le contexte actuel de crise du logement, à l’approche du 1er juillet et avec le nombre croissant de personnes qui peinent à trouver un endroit décent et abordable où vivre, Espace LGBTQ+ affirme sa solidarité envers les personnes vulnérables face aux évictions", justifie l’organisme, pour justifier le départ de son collaborateur. Certains diront que le karma l'a vite rattrapé.

VIDÉO - Ce propriétaire prétexte un divorce avec son conjoint pour pouvoir expulser sa locataire