Immobilier : face à l'inflation, il faut des mesures plus larges pour soutenir les Français
Le philosophe Alain était opportunément cité par un professionnel immobilier jeudi dernier, lors de la convention nationale du Pôle habitat de la Fédération française du bâtiment, plus important syndicat de promoteurs et de constructeurs de maisons individuelles. L’événement se tenait à la Bourse, sans Amélie de Montchalin, démissionnaire du gouvernement. Celui qui s’appelait de son vrai nom Émile Auguste Chartier et s’amusait à multiplier les pseudonymes, ne se cachait pas au moment de dire la vérité. Il a prononcé cette phrase si souvent reprise : "le pessimisme est d’humeur et l’optimisme de volonté". Dans des moments difficiles comme celui que nous traversons, aux plans économique, social et politique, il faut ouvrir les yeux et ne pas se voiler la face sur la gravité de la situation. Oh, pas pour s’assombrir en vain, s’asseoir et pleurer, non, mais pour prévoir des réactions à la mesure du mal : et s’il fallait à la communauté immobilière un pessimisme de volonté ?
Car enfin, les fondamentaux sont tous dégradés. C’est d’abord le moral des ménages qui est affecté par les circonstances géopolitiques. Là où le risque sanitaire avait semblé à l’opinion maîtrisable, avec une authentique confiance faite aux pouvoirs publics et l’acceptation du confinement et des mesures prophylactiques, avec aussi la foi dans la science et la découverte du vaccin, la folie guerrière d’un dirigeant inquiète autrement. Les Français comme leurs pairs européens ont peur sans l’exprimer. Le climat n’est (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Les associations vent debout contre le “bouclier loyer” du gouvernement
Carte. Les prix des maisons à des niveaux records, les tarifs selon les régions
Une simple occupation suffit-elle à établir le droit viager au logement commun ?
Crédit immobilier : Bercy écarte un assouplissement des règles d'octroi au 1er juillet
Immobilier : tout mur de soutènement est-il forcément mitoyen ?