Immobilier : le Canada prolonge l’interdiction d’acheter pour les étrangers jusqu’en 2027

Capital · Kévin Comte

Des exceptions à cette loi, qui ne s'applique qu'aux résidences en ville et pas aux biens touristiques, sont toujours prévues pour les réfugiés ou les résidents permanents ainsi que pour certains étudiants internationaux et travailleurs temporaires. Ce dimanche 4 février, le gouvernement canadien a annoncé le prolongement, jusqu'en 2027, de l'interdiction aux étrangers d'acheter un logement dans le pays. «En prolongeant l’interdiction d’investissement étranger, nous veillerons à ce que les logements servent de domicile aux familles canadiennes et à ce qu’ils ne deviennent pas des actifs financiers spéculatifs», a déclaré la vice-première ministre canadienne Chrystia Freeland dans un communiqué publié dimanche.

Le gouvernement libéral de Justin Trudeau reproche aux investisseurs étrangers d'avoir tiré les prix vers le haut durant des années, en particulier dans les grands centres urbains. De nombreux experts ont toutefois estimé que cette interdiction adressée aux acheteurs étrangers (qui représentent entre 2 et 7% des propriétaires de logements au Canada en 2021, selon l'agence fédérale de statistiques) n'aurait pas l'effet escompté, à savoir rendre les logements plus abordables. Ils soulignent plutôt la nécessité de construire davantage d'habitations pour répondre à la demande.

Parallèlement, la demande de logements locatifs a de nouveau largement dépassé l'offre en 2023 et le nombre d'appartements disponibles destinés à la location n'a jamais été aussi bas depuis 1988, faisant (...)

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