Hollywood : après les grèves, les grands studios américains croulent sous les dettes

Depuis quelques jours, Hollywood a le sourire. La grève des acteurs et des scénaristes est terminée ! Les tournages de films peuvent donc reprendre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les studios attendaient leur reprise avec hâte. Et pour cause, la Warner tire la langue, rapporte Le Point, le 14 novembre 2023. La dette du groupe Warner Bros Discovery s’établissait à 43 milliards de dollars en septembre dernier. Le film Barbie, qui a dépassé toutes les attentes en matière d’entrées, n’aura pas changé la donne.

Pire encore, la Warner a fait savoir qu’elle n’arrivait pas à respecter ses objectifs de remboursement de la dette. Ses actions ont chuté de près de 20% à Wall Street. Toutefois, Warner Bros n'est pas le seul concerné. Ainsi, d’après le cabinet d'études Enders Analysis, Disney, Paramount, Comcast et Netflix sont également dans une situation particulièrement compliquée. À eux cinq, ils cumulent près de 190 milliards de dollars de dettes. Parmi eux, Comcast, propriétaire des studios DreamWorks, de Sky et de NBC Universal, décroche la timbale avec une dette estimée à près de 100 milliards de dollars.

Comparativement à Comcast, les dettes de Disney (40 milliards de dollars), Paramount (14 milliards de dollars) et Netflix (10 milliards de dollars), paraissent bien peu de choses. Toutefois, les studios vont devoir opter pour une politique de réduction des coûts. L’objectif ? Dégager des liquidités afin de rembourser leur dette. En ce sens, Bob Iger, PDG de Disney, a tenu (...)

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