Les hackers russes ont tant besoin d’aide qu’ils offrent des primes
Un collectif d’hacktivistes russes veut rameuter plus de monde pour mener des attaques, en promettant des récompenses financières. Jusque-là, les dégâts causés par leurs opérations sont minimes.
Les hacktivistes russes cherchent des renforts pour nuire aux administrations et entreprises occidentales. Un groupe Telegram a même été lancé en septembre 2022 pour rémunérer ceux qui leur donnent un coup de main. Comme la majorité des groupes de pirates politisés, l’essentiel des opérations se résume à mener des attaques par déni de service, ou DDoS.
Pour rappel, ce type d’offensive est le moyen plus simple pour perturber un site. Le collectif de hackers fourni même un kit en libre accès pour installer un logiciel lié à un réseau d’appareils infectés. Leur connexion est ensuite détournée vers des sites que les malfaiteurs auront désignés comme cible.
Les pirates amateurs ajoutent leur portefeuille de crypto-monnaies et reçoivent de l’argent pour participer à des attaques DDoS, le paiement étant proportionnel à la puissance de feu qu’ils fournissent. Les meilleurs contributeurs à chaque vague d’attaque reçoivent 80 000 roubles (1 295 euros), les seconds 50 000 roubles (809 euros) et les troisièmes sont rémunérés à hauteur de 20 000 roubles (324 euros).
Des récompenses ont été offertes après les attaques DDoS contre plusieurs sites d’aéroports américains au début du mois d’octobre. Le commanditaire de l’opération était le groupe Killnet, principal collectif d’hacktivistes russes.