Qui hérite si le défunt n'a pas de famille proche ?
Faute d’héritiers du deuxième ordre (parents, frères ou sœurs), ce sont les grands-parents qui tiennent la corde dans la course à l’héritage. S’ils sont aussi décédés, ce sont les arrière-grands-parents qui entrent en scène (et s’ils ne sont eux-mêmes plus en vie, ce sont alors aux trisaïeuls de se manifester). Mais attention, ils ne s’adjugent la totalité du patrimoine de leur petit-enfant (voire de leur arrière-petit-enfant ou de leur arrière-arrière-petit-enfant) que s’il n’existe plus aucun ascendant dans l’autre ligne de la famille.
En effet, dans ce genre de cas, c’est le système de la fente qui s’applique. Le montant de la succession est alors divisé par moitié entre la branche paternelle et la branche maternelle (comme lorsque le défunt n’a pour héritier que son père ou sa mère). Un exemple : à votre décès, vous n’avez plus comme famille que vos grands-parents paternels et votre arrière-grand-mère maternelle. Cette dernière va alors recueillir la moitié de l’héritage, l’autre moitié étant répartie à parts égales entre les deux grands-parents paternels.
On parle ici non seulement des oncles et des tantes, mais aussi, à défaut, des grands-oncles et des grands-tantes, voire des cousins et des petits-cousins. Mais la possibilité d’hériter pour ces parents très éloignés est plutôt mince : il faut en effet que le défunt ne laisse derrière lui ni descendants, ni ascendants, ni frères ou sœurs, ni neveux ou nièces, ni conjoint survivant. Et lorsque ces parents éloignés héritent, (...)
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