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Google fait un pas vers le "droit à l'oubli" réclamé par l'UE

BRUXELLES (Reuters) - Google commencera à déréférencer les résultats des recherches faites sur tous ses sites si la connexion à ces derniers se fait à partir d'un pays européen, espérant par là amadouer les autorités européennes, qui ont réclamé en 2014 un "droit à l'oubli" complet, a dit une source proche de l'entreprise.

La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) avait estimé en mai 2014 que toute personne pouvait demander à des moteurs de recherche de supprimer des données inappropriées qui apparaîtraient lors de recherches faites à partir de leur nom.

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) française a menacé en septembre d'imposer des amendes à Google si les résultats de recherche n'étaient pas déréférencés sur toutes les versions de son site, y compris google.com.

Mais le géant technologique américain estime pour sa part que ces déréférencements ne devaient intervenir que sur ses sites européens, comme google.fr ou google.de, soulignant que leur extension au niveau mondial freinerait la libre circulation des données.

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La source a précisé que Google avait légèrement infléchi sa position en disant que l'entreprise nettoierait les résultats des recherches sur tous ses sites en cas de recherche menée à partir d'un pays d'où a émané une demande de droit à l'oubli.

Cela veut dire que si un résident allemand demande à Google de déréférencer des liens apparaissant lors de recherches faites en lien avec son nom, ces liens ne seront plus visibles sur aucun des sites du groupe, y compris google.com, si la connexion au moteur de recherche se fait à partir de l'Allemagne.

Depuis le jugement de la CJUE, Google a reçu 386.038 demandes de "droit à l'oubli", a dit l'entreprise, précisant avoir donné suite à quelque 42% du total.

(Julia Fioretti, Benoît Van Overstraeten pour le service français)