Gap France : le droit d'alerte est déclenché afin d'obtenir des informations sur la situation financière
Lors d'un comité social et économique central (CSEC), les élus de Gap France dont ceux de la CFDT, majoritaire, ont ainsi emboîté le pas à ceux de Go Sport, dont les élus avaient demandé début décembre la désignation d'un administrateur judiciaire dans le cadre d'une procédure de droit d'alerte économique, a indiqué à l'AFP une source syndicale confirmant une information du Parisien, ce vendredi 27 janvier. Un expert mandaté par le CSEC aura deux mois pour mener des investigations sur la situation économique de l'entreprise et rendre son rapport.
HPB, la branche distribution de la Financière immobilière bordelaise (FIB), un fonds d'investissement de l'homme d'affaires bordelais Michel Ohayon, qui est propriétaire du réseau de 21 magasins de vêtements Gap dans l'Hexagone, a annoncé le 12 janvier "l'acquisition de Gap France par Go Sport" pour un montant de 38 millions.
Cette opération et le "manque de transparence" de la part de la direction inquiètent les 350 salariés de Gap France, alors que Groupe Go Sport, la holding de l'enseigne spécialisée dans le sport, a été déclaré mi-janvier en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Grenoble. Ce dernier a constaté "son état de cessation de paiements", mais a fait la distinction avec Go Sport France, qui rassemble les magasins du groupe et n'est elle pas en état de cessation de paiement.
Chez Go Sport, les syndicats et le comité social et économique central (CSEC) se sont alarmés ces derniers mois de remontées d'argent (...)
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