La fourrière de Toulouse est saturée, les véhicules gênants ne peuvent plus être retirés des rues

870. C’est le nombre de véhicules qui ont été signalés à Toulouse pour être enlevés, rapporte le quotidien La Dépêche du Midi. En cause ? La fourrière de la ville rose est saturée. En effet, 10 000 véhicules passent, en moyenne, par la fourrière qui fonctionne à flux tendu, chaque année. En 2022, ce chiffre était déjà de 9 455 voitures au 31 août. Un nombre impressionnant lorsque l’on sait que le site compte 472 emplacements.

Les véhicules passant par la fourrière sont de toutes sortes. Les voitures récupérées les plus rapidement sont celles enlevées dans le cadre d’opération d’urgence, pour libérer le passage ou permettre l’installation d’un marché, par exemple. Généralement, elles ne restent que deux à trois jours à la fourrière. Cette durée permet une rotation régulière.

La saturation du réseau vient, en réalité, d’un autre type d’enlèvement : celui pour stationnement abusif. La durée est d’autant plus longue lorsque la voiture est abandonnée. Dans ce cas-là, le site accueille le véhicule pendant trente jours, en moyenne. C’est pourquoi les policiers municipaux sont parfois contraints d’ordonner moins de mises en fourrière lorsqu’un événement important se prépare à Toulouse et que des places doivent donc être disponibles pour favoriser l’enlèvement des véhicules l’empêchant.

Afin de remédier à ce problème de place, la mairie avait voulu se mettre à la recherche d’un nouveau lieu permettant d’accueillir 300 à 350 places. Or, un emplacement avait bien été trouvé, mais le projet (...)

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