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Face à Valérie Pécresse sur LCI, Éric Ciotti fustige sa ligne trop macroniste

LES RÉPUBLICAINS - Après le premier tour du congrès LR ce jeudi 2 décembre, qui a vu Éric Ciotti et Valérie Pécresse se qualifier pour le second tour dans l’après-midi, les deux candidats ont débattu dans la soirée sur LCI.

Avant l’ouverture du second tour ce vendredi à 8h, Ruth Elkrief a amené les deux politiques sur le terrain de leurs différences dans leur programme.

″(Valérie Pécresse) est plus centriste que moi”, estime ainsi Éric Ciotti, qui a recueilli 25,6% des voix ce jeudi, arrivant en tête. “En 2016, elle avait soutenu Alain Juppé, là où j’étais aux côtés de Nicolas Sarkozy. Il y a des nuances, il y a des différences. Le moment du rassemblement est important, mais dans le choix, je pense que stratégiquement, on ne gagnera pas face à Emmanuel Macron en ayant une ligne qui se rapproche d’Emmanuel Macron.”

“Je pense qu’au contraire, on gagnera si on a une ligne de droite, revendiquée, assumée”, continue le député des Alpes-Maritimes. “Et je veux le dire, je veux rassembler les électeurs de la droite, ceux qui sont partis, ceux qui n’ont plus cru longtemps dans notre parole, parce qu’on avait pu les décevoir, et je pense aujourd’hui porter un diagnostic sur la gravité, sur le déclin du pays face à la montée du communautarisme islamiste, face à la violence qui gangrène nos rues (...)”.

“Macron a envoyé cinq ministres contre moi pour me faire battre aux élections régionales”

Valérie Pécresse, qui est arrivée sur le plateau de LCI peu de temps après que son adversaire ait commencé à s’exprimer, a répondu sur le jeu des différences, alors que Ruth Elkrief lui rapportait qu’Éric Ciotti venait de dire qu’il la trouvait “plus centriste” que lui.

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“Il y a des degrés dans toute chose, mais ce que je sais, c’est qu’Emmanuel Macron a envoyé cinq ministres contre moi pour me faire battre aux élections régionales”, rappelle la présidente de l’Île-de-France, qui a totalisé 25% des suffrages ce jeudi. “C’est vous dire qu’il me craint, qu’il me redoute, parce qu’il sait que je peux le battre, parce qu’il sait que mon programme est un programme assumé, puissamment réformateur, qui va répondre aux problèmes que lui-même a créés: le mur de la dette, le mur des impôts, l’absence de réforme des retraites qui fait perdre leur pouvoir d’achat aux retraités et le désordre: le désordre à nos frontières, le désordre dans la rue, le désordre à l’école... Donc oui, j’ai un programme extrêmement puissant, de droite assumé, de profonde rupture avec Emmanuel Macron.”

“C’est peut-être là la nuance, ou la différence, je crois que notre pays a besoin de valeurs de droite très fortes, très assumées, parce qu’autrement, c’est l’extrême droite qui occupe ce terrain et je pense qu’aujourd’hui, le moment est venu pour nous de casser les codes du politiquement correct, d’oser renverser certains tabous et de porter un projet beaucoup plus à droite”, a ensuite déclaré Éric Ciotti, alors que la journaliste de BFMTV insistait toujours sur leurs différences.

“Le sujet des différences, c’est peut-être nos réformes”, a rétorqué Valérie Pécresse. “Je suis pour débureaucratiser, réduire les gaspillages de la sphère publique, supprimer 200.000 postes de fonctionnaires, mais je ne suis pas pour la flat tax. (...) Je pense qu’aujourd’hui, c’est plus juste d’avoir un impôt progressif, car ça veut dire que chaque Français paye en fonction de ce qu’il gagne”.

À voir également sur Le HuffPost: Au congrès LR, Éric Ciotti savoure sa victoire après le premier tour

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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