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Erreur stratégique, concurrence féroce.. Ces 3 ex-géants ont complètement disparu des radars

Erreur stratégique, concurrence féroce.. Ces 3 ex-géants ont complètement disparu des radars (CQ-Roll Call, Inc via Getty Imag)

Rester au top n’est pas chose aisée. Trois entreprises, un temps au sommet dans leur secteur, sont tombées de leur piédestal sans jamais pouvoir s’en relever.

Kodak a raté le virage

Sa chute est aussi impressionnante que son ascension fut fulgurante. L’ancien géant Kodak est l'une des plus grandes victimes du numérique. Pendant plus d’un siècle, l’entreprise américaine a dominé le marché allant de la simple photographie jusqu’à l’industrie cinématographique. Autrefois symbole d’innovation, l'ex-géant de la photo a raté le virage du numérique au milieu des années 2000.

Déjà en 1973, la société à l’origine des mythiques boîtes de pellicule jaune et rouge n’était pas emballée par le premier appareil photo numérique mis au point par l’un de ses ingénieurs Steven Sasson. "Ils étaient convaincus que personne ne voudrait jamais regarder ses images sur un écran de téléviseur. La photo existait uniquement sur papier et ce depuis plus de 100 ans, personne ne se plaignait des tirages et ils étaient très peu coûteux…", raconte The New York Times en 2015. "À l’époque, Kodak contrôlait toute la chaîne de production d’une image et gagnait de l’argent à toutes les étapes : ils vendaient des appareils Kodak, des pellicules Kodak, du papier Kodak et les films étaient développés par l’entreprise avec des émulsions Kodak", enchaîne Konbini. Lorsque le numérique a explosé, la firme créée au XIXe siècle s'est laissée devancer par ses concurrents, notamment asiatiques.

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Kodak rééditera la même erreur au moment de l’éclosion des smartphones et la disparition progressive des appareils photos jetables et numériques. De manière inéluctable, le pionnier de la pellicule photographique a finalement déposé le bilan en 2012.

Autrefois incontournable, Kodak a désormais disparu.
Autrefois incontournable, Kodak a désormais disparu. (Getty Images)

Nokia, l’ex-géant ne répond plus

Comme Kodak, le déclin de Nokia est spectaculaire. À la fin de l'année 2007, la firme finlandaise pèse plus de 100 milliards d'euros et produit un million de téléphones portables par jour. Avec son écran LCD noir et blanc, le Nokia 3310 est un mythe avec son jeu cultissime du “Snake”. Cet inoubliable et increvable téléphone était le compagnon de route idéal. Il avait conquis d’innombrables utilisateurs grâce à sa robustesse aujourd’hui inégalée. À cette époque, quatre téléphones sur dix vendus dans le monde sont estampillés Nokia.

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Mais au moment de l’arrivée des smartphones, dont l’iPhone en 2007, l’ancien leader du téléphone portable (de 1998 à 2011) ne prend pas le train en marche. Il n’arrivera plus jamais à remonter dedans. Depuis 2010, les bénéfices plongent et les consommateurs tournent le dos à la maison finlandaise.

Nokia, grand perdant de l'arrivée du smartphone.
Nokia, grand perdant de l'arrivée du smartphone. (Corbis via Getty Images)

Thomas Cook, la fin du voyage

Le plus vieux voyagiste du monde, qui transportait 20 millions de voyageurs chaque année, a été contraint de mettre la clé sous la porte en 2019. Asphyxié par les dettes et sur le déclin depuis de nombreuses années, Thomas Cook est finalement tombé quelques mois avant la crise du tourisme liée au Covid-19 faute de fonds nécessaires pour assurer sa survie. La crise, qui réduit le nombre de ses clients, le Brexit et surtout l’essor de géants tels que Booking et Airbnb ont fini par faire plier le voyagiste britannique.

Deux ans après la faillite, 9 300 dossiers soit "près de 20 millions d’euros de remboursements au maximum" sont toujours en attente.

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