Epargne et pouvoir d'achat : la terrible conséquence du confinement
Le confinement est une profonde source d’inégalités. On savait déjà qu’une partie des ménages, environ un quart, voit son épargne gonfler à vue d’œil. Selon la Banque de France, ce sont 110 milliards qui ont été accumulés en plus l’an dernier, et d’ici la fin de l’année, cette somme devrait atteindre les 165 milliards d’euros. A l’inverse, un quart des ménages se sont appauvris lors du premier confinement entre le 17 mars et le 11 mai 2020, selon une étude de l’Insee publiée cet automne.
Dans une nouvelle enquête diffusée ce jeudi, l’Insee revient sur ce constat en dressant un portrait des zones géographiques les plus touchées. Il en ressort que l’appauvrissement a été plus prononcé dans certains départements de l'Île-de-France, du Sud-Est, des Hauts-de-France mais aussi des Antilles. Cela concerne plus de 26% des habitants en Haute-Corse, Guadeloupe, Val-de-Marne, Seine-et-Marne, Alpes-Maritimes et Bouches-du-Rhône, contre 23% en moyenne nationale. « En Seine-Saint-Denis, 34% de la population subit une situation financière dégradée, soit la proportion la plus élevée de France », indique l’Insee. Un département touché dans le même temps par un nombre de décès important en raison de l’épidémie de Covid-19.
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