Epargne : méfiez-vous de ces promesses trop alléchantes !
Doubl’ô, Jet 3, Benefic, Everest 2010… Ces noms imagés sont ceux de fonds à formule commercialisés par les grandes banques françaises lors des années 1990-2000. Ils font désormais référence à des affaires judiciaires, les épargnants ayant perdu une large partie de leur mise, sans avoir eu conscience des risques au moment de placer leur argent. Depuis, l’appellation « fonds à formule » s’est effacée au profit de « produits structurés ». Et les obligations réglementaires sont aujourd’hui plus strictes : la documentation fait apparaître bien plus clairement qu’à l’époque les pertes envisageables, en cas de scénario défavorable. Bref : les produits structurés de 2020 ne sont pas aussi sulfureux que les fonds à formule de l’an 2000.
Mais le principe reste le même : un fonds dont le rendement et la garantie en capital sont conditionnés aux performances futures d’un indice financier. Faut-il céder à cette promesse alléchante, celle de supports potentiellement rentables tout en bénéficiant d’un filet de sécurité ? Pourquoi pas, à condition d’être conscient des limites intrinsèques de ces « fonds à promesse »…
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