Epargne : les banques et courtiers en ligne drainent 4% du pactole de l'assurance vie
1,2% des ouvertures de contrats en 2009… et encore 1,8% en 2015, 6 ans plus tard, selon l’étude « SoFia », de Kantar, une enquête référence dans le secteur, sur laquelle se base notamment l’Autorité des marchés financiers (1). A partir de 2016, les banques en ligne, courtiers web et fintechs semblent avoir réussi à convaincre plus largement, selon les chiffres tirés de l’étude « SoFia » et repris par le courtier Placement-Direct.fr : 2,5% de parts de marché en 2016, puis 3,3% en 2017 et 3,5% en 2018. En 2019, 3,7% des détenteurs d’assurance vie interrogés par Kantar affirment détenir au moins un contrat en ligne. « L’assurance vie en ligne, encore émergente, creuse lentement mais sûrement son sillon », commente le courtier. Près de 4%, donc, en se basant sur les souscriptions. Un peu moins en matière d'encours détenus.
Placement-Direct a demandé à Kantar de réaliser une étude complémentaire à « SoFia », en interrogeant cette fois uniquement des détenteurs d’assurance vie en ligne. Le profil type de cet « épargnant 2.0 » : un homme (64%) de 49 ans en moyenne, plutôt aisé et plutôt urbain (39% en région parisienne). Or le profil de l’assuré « lambda » est bien moins marqué sociologiquement, et il est légèrement plus âgé (53 ans). Par ailleurs, l’épargnant « en ligne » détient majoritairement plusieurs contrats d’assurance vie, et investit partiellement son épargne en unités de compte (UC). Enfin, sans surprise, le souscripteur « web » se décrit comme très autonome dans la gestion de son patrimoine : il décide seul de ses placements à 42%, ou « décide seul » après avoir sondé l’avis d’un conseiller financier à 45%.
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