Engie : la descente aux enfers en Bourse jusqu’où, avec la menace du RN au pouvoir ?
Engie connaît depuis le début de l’année un parcours mitigé, en Bourse. Après avoir progressé de près de 19% en 2023, l’action a connu un début d’année terne et sa chute s’est accentuée ces derniers jours (-8% entre le 6 et le 11 juin). Déjà affecté par un premier trimestre décevant - avec un chiffre d'affaires 20% en dessous des attentes et en recul de près de 25% sur un an - Engie souffre depuis cette semaine de l’incertitude politique en France, après les bons scores du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, note Damien Ledda, directeur de la gestion (CIO) chez Galilee AM, interrogé par Capital.
En effet, les résultats des élections européennes en France - et de manière plus générale en Europe - ont mis sur le devant de la scène des partis politiques moins enclins au développement des énergies renouvelables, un des fers de lance d’Engie. «Plus précisément, les personnalités politiques fraîchement élues se positionnent, de manière générale, contre les énergies renouvelables, plus coûteuses (éolien, solaire), au profit du nucléaire (même si, là encore, leurs différentes prises de position ont évolué ces dernières années)», souligne Damien Ledda. Si ces prises de position ne vont pas dans le sens des récentes acquisitions d’Engie, qui a racheté les activités éoliennes de Orsted en France, «notons tout de même que l'excédent brut d'exploitation (EBITDA) intégrant le nucléaire a moins baissé au premier trimestre (-0,7%) que l’EBITDA hors nucléaire (-1,2%)», relève (...)
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