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“Emily in Paris” : les expatriées américaines à Paris exaspérées par la saison 3

Photo JAMIE MCCARTHY/Getty Images via AFP

Si les Français critiquent les clichés que véhicule la série dont Emily Cooper est l’héroïne, la réaction des vraies “Emily à Paris” est bien plus virulente, rapporte “The New York Times”.

“Les Américaines expatriées à Paris préféreraient qu’Emily rentre chez elle”, titre le quotidien, qui publie les témoignages recueillis par Dan Bilefsky, son correspondant. “Après tous ces cours de langue, Emily devrait quand même être capable de faire la différence entre le champagne et les champignons. Ce n’est pas si difficile !” remarque Nicole Pritchard, installée dans la capitale depuis vingt ans, qui pointe l’épisode de la saison 3 où Emily confond les deux mots et provoque du coup une spectaculaire réaction allergique chez un client du restaurant où elle travaille comme serveuse. “Emily m’embarrasse parce qu’on ne la voit pas faire beaucoup d’efforts pour s’intégrer.”

Pour sa part, Emily Hamilton – le prénom est authentique –, qui a longtemps travaillé pour l’ambassade de France à New York avant de vivre à Paris, a renoncé à regarder la série de Netflix. Aucun des personnages ne ressemble à des Français qu’elle a croisés dans la vraie vie, pas même Sylvie, la “méchante patronne” de l’héroïne, incarnée par Philippine Leroy-Beaulieu. “On dirait des caricatures. Et tout ce qui leur arrive paraît totalement absurde.”

Surtout, ne pas ressembler à Emily

Tel qu’il apparaît dans la saison 3, le personnage d’Emily irrite même une ex-consultante de la série pour la saison 1. Quand elle est arrivée toute jeune à Paris, la critique gastronomique Rebecca Leffler a dû affronter quelques dures réalités, notamment les loyers hors de prix, la bureaucratie française et le mal du pays. Rien de tout cela ne semble affecter Emily Cooper :

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“Tous les hommes sexy qu’elle croise tombent amoureux d’elle. Elle poste un croissant sur Instagram et elle a aussitôt 1 million de followers. Avec le modeste salaire qu’elle gagne dans le marketing, elle réussit à se payer des robes de créateurs… On se moque de nous ! ”

L’écrivaine Pamela Druckerman, originaire de Miami, assimile la saison 3 à “un dessin animé en deux dimensions” dans lequel on voit Emily passer de Montmartre à la rive gauche en un clin d’œil, sans prendre le métro ni croiser un seul sans-abri. Pour elle, Emily Cooper, avec son indécrottable naïveté et ses tenues extravagantes, représente précisément le personnage auquel les Américaines expatriées en France ne veulent surtout pas ressembler.

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