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Elections britanniques : Keir Starmer, chef des travaillistes et favori pour devenir Premier ministre

AFP / ANDY BUCHANAN

PORTRAIT - Le suspense entourant les élections britanniques du 4 juillet est quasi nul : le chef du Labour devrait l’emporter face à Rishi Sunak. L’avocat a joué au centre, cadenassant tout, jusqu’aux portes de Downing Street.

Invité de Sky News le 12 juin, Keir Starmer a prouvé qu’il maîtrisait l’exercice de l’interview. Le chef de file du Parti travailliste a résisté aux assauts de la journaliste, qui a tenté, en vain, de lui faire avouer qu’il comptait augmenter les impôts – un épouvantail au Royaume-Uni. Mâchoires carrées, œil bleu, teint clair, cheveux gris soigneusement ordonnés, l’homme de 61 ans au physique d’anglais moyen est quasi assuré d’être le prochain Premier ministre britannique. Selon les derniers sondages, le Labour pourrait rafler 456 sièges sur 650 au Parlement lors des élections générales du 4 juillet. Sur le plateau de la chaîne de télévision, Keir Starmer ne se départit pas d’un discret sourire… Jusqu’à ce qu’une question, venue du public, le prenne de court : « Vous m’avez l’air d’un robot politique. Comment allez-vous convaincre ceux qui ont la même impression que moi de voter pour vous ? » Sidéré, Keir Starmer marque un temps d’hésitation.

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L’insolent électeur a sans doute touché un point sensible : l’homme qui s’apprête à entrer au 10, Downing Street ne brille ni par sa rhétorique ni par son audace. Prudent à l’extrême, il ne semble présenter aucune aspérité. « Ses discours sont une musique d’ambiance », s’amuse Sam Leith, journaliste et auteur d’un essai sur la rhétorique drôlement intitulé You Talkin’To Me ? (non traduit).

La stratégie safety first

Beige, lisse, introverti, ennuyeux, cadenassé… Les qualificatifs pour le dépeindre sont un vrai florilège. Davantage qu’une adhésion à sa personnalité, sa victoire s’annonce comme un vote sanctionnant le bilan catastrophique des conservateurs. Dernière bourde en date, Rishi Sunak, l’actuel Premier ministre tory, a fait scandale en « séchant » les cérémonies du Débarquement…

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