Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 088,24
    +71,59 (+0,89 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 006,85
    +67,84 (+1,37 %)
     
  • Dow Jones

    38 239,66
    +153,86 (+0,40 %)
     
  • EUR/USD

    1,0695
    -0,0038 (-0,35 %)
     
  • Gold future

    2 348,70
    +6,20 (+0,26 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 745,71
    -877,48 (-1,45 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 331,44
    -65,09 (-4,66 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,67
    +0,10 (+0,12 %)
     
  • DAX

    18 161,01
    +243,73 (+1,36 %)
     
  • FTSE 100

    8 139,83
    +60,97 (+0,75 %)
     
  • Nasdaq

    15 927,90
    +316,14 (+2,03 %)
     
  • S&P 500

    5 099,96
    +51,54 (+1,02 %)
     
  • Nikkei 225

    37 934,76
    +306,28 (+0,81 %)
     
  • HANG SENG

    17 651,15
    +366,61 (+2,12 %)
     
  • GBP/USD

    1,2494
    -0,0017 (-0,13 %)
     

EDF: Le projet de réforme est entre les mains de Macron, annoncent les syndicats

EDF: LE PROJET DE RÉFORME EST ENTRE LES MAINS DE MACRON, ANNONCENT LES SYNDICATS

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a fait savoir aux syndicats que le projet de réorganisation d'EDF relevait désormais d'une décision d'Emmanuel Macron, ont déclaré jeudi les fédérations FNME-CGT, CFE-CGC Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines, qui demandent au chef de l'Etat de renoncer à l'opération.

La France cherche depuis plusieurs mois à finaliser ses négociations avec Bruxelles en vue d'une nouvelle régulation du parc nucléaire d'EDF. Cette réforme passerait par une hausse du prix de vente de sa production mais s'accompagnerait aussi d'une refonte du groupe, que les syndicats rejettent en évoquant un risque de démantèlement et de début de privatisation.

"Informée par le ministre que la décision est désormais du ressort du chef de l'État, l'interfédérale vient d'écrire au président de la République pour lui demander de renoncer à sa réforme herculéenne d'EDF et de ne pas écouter les sirènes des banques d'affaires", ont écrit les syndicats dans un communiqué.

L'Elysée n'a pas souhaité commenter ces déclarations et Bercy n'était pas joignable dans l'immédiat.

PUBLICITÉ

Selon les syndicats, "le gouvernement n'a toujours pas éclairci les nombreuses zones d'ombre liées aux négociations toujours en cours avec la Commission européenne", tant sur le nouveau mode de rémunération du parc nucléaire que sur l'avenir du parc hydroélectrique ou celui de la société de distribution Enedis.

"Plus unie que jamais" contre le projet de réorganisation d'EDF mais "consciente que le statu quo n'est pas tenable", l'interfédérale réaffirme sa demande de réévaluation du prix de vente du nucléaire d'EDF afin de couvrir ses coûts de production, ainsi que celle d'une recapitalisation de l'entreprise "en s'appuyant sur la promesse que le ministre lui a faite le 6 avril d'apporter à EDF 10 milliards d'euros de soutien public".

Les derniers éléments fournis officiellement par Bercy sur ce dossier, en mai, faisaient état de discussions toujours "difficiles", malgré "des avancées", avec la Commission européenne.

Le projet de refonte d'EDF passerait par la création d'un ensemble regroupant le parc nucléaire et thermique, intégralement renationalisé, qui détiendrait lui-même 100% d'une entité dédiée à l'hydroélectricité, dans une quasi-régie évitant une mise en concurrence des barrages du groupe.

EDF, dont l'Etat détient aujourd'hui 83,8% du capital, créerait une troisième entité regroupant les énergies renouvelables, la distribution, les services et la commercialisation, dont le capital serait ouvert à des actionnaires minoritaires - potentiellement à hauteur de 30% - et qui bénéficierait d'un financement propre.

(Reportage Benjamin Mallet, avec Elizabeth Pineau et Gwénaëlle Barzic ; édité par Bertrand Boucey)