DPE : un logement sur cinq est une passoire thermique
Que va-t-il advenir du parc immobilier français, à l'heure où le sujet de la rénovation énergétique se fait de plus en plus central ? Une étude de l'Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE), publiée le 22 juillet et menée sur la base de 310 000 diagnostics de performance énergétique (DPE) effectués entre décembre 2021 et mars 2022, fait état d'une situation toujours plus problématique.
Ainsi, 5,2 millions de logements, sur les 30 millions de résidences principales que compte la France, sont classés F ou G, soit 17,3% du parc. Un chiffre en augmentation par rapport à la précédente estimation. Réalisée en janvier 2018, elle faisait état de 4,8 millions de logements concernés (16,7%). À l'inverse, le nombre de résidences principales bien classées (étiquettes A et B) est lui en baisse, passant de 6,6% à 5%, indique l'ONRE.
140 000 logements interdits au 1er janvier 2023
Concernant les résidences secondaires, l'Observatoire estime que 32% sont des passoires énergétiques, classées F ou G au DPE, soit 1,2 million de logements. En ajoutant 800 000 logements vacants, l'ONRE arrive à un total de 7,2 millions de logements touchés par le phénomène, soit 19,5% de l'ensemble du parc. Près d'un logement sur 5 serait ainsi considéré comme une passoire énergétique.
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