Dieselgate : Renault révèle sa mise en examen pour "tromperie" mais conteste les faits
Renault l'a annoncé dans la soirée, mardi 8 juin : le constructeur français est mis en examen dans l'affaire du Dieselgate. La justice de l'Union européenne avait ouvert la voie fin 2020 à des poursuites judiciaires en France contre les constructeurs automobiles impliqués dans le scandale du "dieselgate", en confirmant l'illégalité d'un logiciel de Volkswagen soupçonné d'avoir trompé les contrôles antipollution. Le scandale, qui a donné lieu à des actions en justice dans de nombreux pays, a déjà coûté 30 milliards d'euros à Volkswagen, en grande partie aux Etats-Unis où le groupe a plaidé coupable de fraude en 2017.
Volkswagen avait reconnu à l'automne 2015 avoir équipé 11 millions de ses véhicules diesel d'un logiciel capable de dissimuler des émissions dépassant parfois jusqu'à 40 fois les normes autorisées. Renault devra déposer un cautionnement de 20 millions d'euros, dont 18 millions d'euros pour l'éventuel paiement des dommages et des amendes, et donner une garantie bancaire d'un montant de 60 millions d'euros pour indemniser les éventuels préjudices, a précisé le constructeur dans un communiqué.
Renault a contesté mardi "avoir commis la moindre infraction" et souligné que "ses véhicules ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution". L'ex-patron de Renault, Carlos Ghosn, avait été interrogé comme témoin fin mai à Beyrouth par des magistrats (...)
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