Yahoo Finance Démission de Mgr Michel Aupetit: pour le pape, le péché de chair "n'est pas le plus grave"
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Quelques jours après la démission de l'archevêque de Paris Mgr Aupetit, accusé d'avoir entretenu une relation intime avec une femme, le pape François se confie. Dans un avion qui le ramenait d'un déplacement en Grèce, le Saint-Père est revenu dans les détails sur cet épineux dossier, mais s'est également laissé aller à quelques surprenantes confidences.
"Il y a eu un manquement de sa part, un manquement au sixième commandement, c’est un péché mais ce n’est pas le plus grave. Les péchés les plus graves sont notamment l‘orgueil, la haine. Ainsi, Mgr Aupetit est un pécheur, comme je le suis", a-t-il dit.
Dans la suite de ses propos, repris par le quotidien Ouest-France, Le souverain pontife a regretté la démission de l'homme de foi, qu'il a été contraint d'accepter à contre-coeur.
"Il a été condamné, mais par qui? Par l’opinion publique, par les commérages… Il ne pouvait plus exercer sa fonction. J’ai accepté la démission d’Aupetit non pas sur l’autel de la vérité, mais sur l’autel de l’hypocrisie", a-t-il ajouté.
Mgr Aupetit dément
Le 2 décembre dernier, le pape avait accepté la démission de Michel Aupetit moins d'une semaine après la demande de l'intéressé, accusé d'avoir entretenu une relation intime avec une femme, ce qu'il dément toujours.
"Le Saint-Père a accepté la démission (..) présentée par Mgr Michel Aupetit", avait indiqué le Vatican. Une information communiquée au même moment par la nonciature apostolique (ambassade du Vatican en France) à Paris.
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Fin novembre, un article de l'hebdomadaire français Le Point affirmait que Michel Aupetit avait eu en 2012, alors qu'il n'était pas encore archevêque, une relation intime et consentie avec une femme. Un courriel envoyé par erreur par le prélat laissait peu de doute, selon l'hebdomadaire, sur la relation entretenue.
Ce que l'homme d'Église a démenti catégoriquement. En revanche, "il a eu un comportement ambigu avec une personne très présente vis-à-vis de lui", avait admis le diocèse de Paris auprès de l'AFP, assurant qu'il ne s'agissait "pas d'une relation amoureuse", ni d'une "relation sexuelle".
